NBA – Le trash-talk lunaire de Larry Bird en plein match : « Je vais t’exploser le…

NBA Larry Bird
NBA TV (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Il n’y avait pas que ses shoots à 3-points ou son QI basket phénoménal. Larry Bird excellait aussi dans l’art du trashtalk, au point de faire trembler ses adversaires… mais aussi ses propres coéquipiers et même ses entraîneurs. Une légende vivante, à l’aise avec les mots crus comme avec le ballon.

Publicité

Lors d’un passage remarqué dans le podcast Click Clack, Michael Cooper a livré plusieurs anecdotes savoureuses sur la légende Larry Bird. L’ancienne légende des Lakers a notamment évoqué les Finales de 1984 entre Boston et Los Angeles, où Larry Legend n’avait pas seulement brillé par son jeu, mais aussi par sa langue bien pendue.

D’après Cooper, Bird n’hésitait pas à provoquer frontalement ses adversaires, y compris en plein match : « Il est arrivé vers moi et m’a dit : “Je vais t’exploser le c*.” Alors j’ai répondu, “OK, vas-y.” »* La suite ? Une action improbable où Bird, enfermé dans le coin par Cooper et Kareem Abdul-Jabbar, parvient à servir Robert Parish pour un dunk. « Il m’a regardé et a dit : “Je te l’avais dit, enfoiré.” »

Publicité

Un joueur qui dictait ses règles, même à son entraîneur

Mais le plus surprenant dans les récits de Cooper, c’est peut-être cette histoire où Bird a littéralement recalé un système de son propre coach, K.C. Jones. En plein temps-mort, ce dernier commence à dessiner un jeu… que Bird balaie d’un revers verbal bien senti : « Non, non, non. Foutez-moi la paix. Donnez-moi la balle et dégagez. »



Évidemment, l’action s’est soldée par un panier de Bird. C’est peut-être ce qui le rendait unique : cette capacité à lire le jeu mieux que personne, et à imposer ses décisions sans craindre l’autorité. Là où d’autres stars auraient hésité, lui allait droit au but, souvent avec réussite.

Publicité

Cooper ne tarit pas d’éloges sur Bird, au point de le considérer comme le joueur le plus difficile à défendre de toute sa carrière. Selon lui, l’ailier des Celtics ne prenait jamais de pause sur un terrain, contrairement à d’autres grands noms comme Michael Jordan ou George Gervin. Une intensité constante qui le rendait imprévisible.

Pour Cooper, il ne s’agissait pas seulement de contenir Bird, mais surtout de l’empêcher d’atteindre ses spots préférés : « Les grands scoreurs ont toujours des zones où ils sont à l’aise. Mon travail, c’était de les en empêcher. Mais Larry, c’était un autre niveau. » Même une défense acharnée ne suffisait pas toujours à enrayer sa machine.

Larry Bird NBA 24/24