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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Depuis plusieurs semaines, une question hante les couloirs des Spurs. De’Aaron Fox, arrivé récemment, pourrait s’inscrire dans la durée avec l’organisation. Mais derrière cette perspective séduisante, une incertitude de taille freine encore la prise de décision.
L’alchimie entre De’Aaron Fox et Victor Wembanyama n’a pas encore été réellement testée, avec 5 petits matchs ensemble. Entre blessures et fin de saison sans enjeu, le duo tant attendu n’a eu que peu de temps pour montrer son vrai potentiel. Et cela pourrait avoir une influence directe sur un contrat majeur.
D’après Marc Stein, « des gens à travers la ligue se demandent à quel point une prolongation max est automatique pour De’Aaron Fox avec les Spurs ». Éligible depuis aujourd’hui à une extension de quatre ans pour 229 millions de dollars, le meneur est dans une situation complexe. Arrivé en février en provenance de Sacramento, Fox n’a disputé que cinq matchs aux côtés de Victor Wembanyama, freiné par sa thrombose.
Un test de compatibilité encore incomplet
La direction texane doit désormais trancher : investir massivement dès maintenant, ou patienter et observer la progression du tandem sur le terrain. Le talent de Fox ne fait pas débat, mais les Spurs ont rarement agi dans la précipitation. Le front office pourrait vouloir juger sur pièce avant de s’engager sur le long terme, surtout avec les présences de Stephon Castle et Dylan Harper.
Le contexte contractuel n’arrange rien. Fox est encore sous contrat pour deux saisons, mais repousser l’échéance pourrait nourrir des doutes chez le joueur. Après des années à porter les Kings, il espérait s’inscrire dans un projet gagnant. San Antonio, de son côté, veut éviter de reproduire les erreurs du passé en verrouillant un joueur sans certitudes collectives.
Wembanyama, s’il est épargné par les soucis de santé, pourrait rapidement remettre l’équipe sur les rails. Et si la connexion avec Fox s’intensifie, la prolongation pourrait devenir évidente. En revanche, un démarrage poussif relancerait les interrogations autour de la pertinence du duo.
La balle est donc dans le camp des Spurs. Offrir un contrat proche du quart de milliard dès cet été serait un signal fort, mais risqué. Attendre, c’est garder de la flexibilité, mais prendre le risque de froisser un joueur qui peut prétendre au max. L’équilibre est délicat.
