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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’été texan continue de faire parler, et cette fois, c’est au poste de meneur que San Antonio fait l’actualité. Une décision importante vient d’être actée en interne, confirmant une direction claire autour de Victor Wembanyama. De’Aaron Fox va poursuivre l’aventure, mais ce choix divise.
Arrivé en provenance de Sacramento en février dernier, De’Aaron Fox semblait déjà s’être imposé comme une pièce maîtresse du projet Spurs. Sa complémentarité avec Victor Wembanyama avait séduit les observateurs, mais rien ne garantissait encore sa prolongation. Ce lundi, l’organisation a officialisé un contrat de quatre ans, d’une valeur totale dépassant les 228 millions de dollars. Et l’accord date peut-être… de février.
Dans un message posté sur X, Don Harris a suggéré que cette prolongation était en partie liée à une promesse antérieure : « Je suppose que les Spurs honorent un accord passé durant les négociations de février. L’émergence de Castle et la Draft d’Harper leur donnaient un levier pour négocier plus durement, mais tenir parole, surtout avec un agent comme Rich Paul, a de la valeur. » Une déclaration qui renforce l’idée d’un engagement moral devenu officiel.
Un profil qui correspondait pourtant aux besoins de l’équipe
À 27 ans, Fox représente un joueur déjà confirmé, capable de mener le tempo et de soulager Wembanyama dans la création offensive. Sa vitesse balle en main et sa capacité à attaquer le cercle offrent une dimension différente à l’attaque texane. Le pari d’un meneur d’expérience pour encadrer la jeunesse semble désormais pleinement assumé.
Le choix des Spurs peut surprendre, notamment au regard du contrat. Fox touchera en moyenne 58 millions de dollars par saison, un montant supérieur à celui de Luka Doncic, pourtant souvent considéré comme l’un des cinq meilleurs joueurs NBA. Une situation qui n’a pas manqué de faire réagir certains fans, notamment du côté de Los Angeles, où un message ironique a circulé : « Fox gagne plus que Luka ? 😂😂😂 On a signé ce gars pour une bouchée de pain, frère. »
Malgré tout, San Antonio assume clairement son virage. L’équipe ne cherche pas seulement à développer Wembanyama, mais à redevenir compétitive dès maintenant. Fox, tout comme les arrivées récentes de vétérans complémentaires, incarne cette volonté de ne plus patienter indéfiniment. Et son rendement en fin de saison dernière justifie en partie cet investissement.
Avec cette signature, les Spurs sécurisent l’un des postes les plus importants de leur effectif et affichent leur ambition à moyen terme. Reste désormais à voir si ce duo Fox–Wembanyama pourra faire franchir un cap à une franchise en pleine reconstruction accélérée. Le pari est lancé, et le contrat aussi.
