Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Il a déjà marqué l’histoire de sa franchise, mais Giannis Antetokounmpo n’a visiblement pas encore atteint toutes les cases de son palmarès. Une statistique impressionnante circule depuis quelques heures, et elle le place à 82 interceptions d’un record historique… que seul Kevin Garnett détient aujourd’hui en NBA.
Déjà leader de tous les temps des Bucks en points, rebonds, passes décisives et contres, Giannis Antetokounmpo est également en passe de s’emparer de la première place en interceptions. Il ne lui manque que 82 ballons volés pour devenir le leader absolu de la franchise dans cinq catégories majeures, un exploit rarissime dans l’histoire de la ligue.
Pour le moment, un seul homme peut se targuer d’avoir réalisé une telle performance : Kevin Garnett avec les Minnesota Timberwolves. L’intérieur Hall of Famer, icône de Minneapolis, reste le seul joueur à dominer autant de catégories statistiques dans une seule organisation NBA. Giannis pourrait donc prochainement l’égaler, voire le dépasser dans la symbolique.
Un accomplissement individuel au service d’un héritage collectif
Si cette statistique a de quoi faire tourner les têtes, elle traduit avant tout la longévité et la régularité d’Antetokounmpo. Depuis son arrivée dans la ligue en 2013, le Grec a construit pierre par pierre un parcours exceptionnel dans le Wisconsin. À 30 ans, son empreinte sur les Bucks est déjà immense, mais il continue de repousser les limites.
L’ascension vers ce nouveau record pourrait se faire dès cette saison, si Giannis maintient ses standards défensifs. En carrière, il tourne à 1,2 interception par match. Il lui suffirait donc d’environ 70 matchs pour franchir ce seuil symbolique, et s’installer un peu plus comme le joueur le plus complet de l’histoire des Bucks.
Au-delà des chiffres, cet exploit renforcerait aussi son statut dans l’histoire de la NBA. Être aussi dominant dans autant de catégories démontre non seulement une polyvalence rare, mais aussi une constance au très haut niveau, saison après saison, dans la même franchise.
Le parallèle avec Garnett est flatteur, mais il s’accompagne aussi d’une nuance : là où le Big Ticket a dû quitter sa franchise de cœur pour décrocher un titre, Giannis, lui, l’a déjà fait en 2021. Et avec quelques belles années encore devant lui, il pourrait continuer à bâtir un héritage encore plus solide que celui de son illustre prédécesseur.