Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les jours passent et Jonathan Kuminga n’a toujours pas de contrat. Le jeune ailier des Warriors, agent libre restreint cet été, peine à trouver un terrain d’entente avec sa franchise. Pourtant, les négociations sont entamées depuis plusieurs semaines, et une offre concrète serait déjà sur la table.
Selon Marc Stein, Golden State propose un contrat de deux ans pour un montant total de 45 millions de dollars, avec une option d’équipe sur la seconde saison. Une offre solide sur le papier, mais Jonathan Kuminga n’a pas donné son feu vert. Ce qui coince, c’est la demande des Warriors : l’ailier devrait renoncer à son droit de veto sur un éventuel transfert durant la première année du contrat.
« Kuminga se voit demander de renoncer à son droit de veto sur les échanges, ce qui permettrait aux Warriors de conserver ses droits Bird s’il est transféré. Il ne veut pas faire ce sacrifice », rapporte Stein. Ce type de clause a pourtant déjà été accepté récemment par des vétérans comme Jeff Green, Jaxson Hayes ou encore Taurean Prince. Kuminga, de son côté, préfère garder un maximum de contrôle sur son avenir.
Une négociation qui s’éternise, sans avancée notable
En coulisses, le joueur viserait un contrat plus lucratif, avoisinant les 30 millions de dollars par saison. Une exigence jugée excessive par les dirigeants californiens, qui estiment avoir déjà fait un effort conséquent. La situation se complique d’autant plus que Kuminga ne dispose pas d’alternatives : en tant qu’agent libre restreint, aucune autre franchise ne lui a soumis d’offre officielle.
Lors des derniers playoffs, Kuminga avait pourtant démontré son importance dans le dispositif de Steve Kerr. Profitant des absences de Curry et Butler, il avait assuré un rôle offensif majeur, inscrivant plusieurs performances solides. Un impact qui, sans faire de lui un titulaire indiscutable, a renforcé son statut au sein du groupe.
Mais malgré cette montée en puissance, les Warriors ne semblent pas prêts à franchir un nouveau palier salarial pour lui. Entre la masse salariale déjà élevée et les nombreuses décisions à prendre dans les mois à venir, la marge de manœuvre reste étroite. Le front office espère probablement que le joueur finira par céder, faute d’options ailleurs.
En attendant, l’incertitude persiste. Tant que Kuminga n’accepte pas les conditions proposées, ou que les Warriors ne revoient leur offre, le dossier pourrait rester gelé encore plusieurs semaines. Une situation inconfortable pour les deux camps, à l’approche des camps d’entraînement.