Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Pour certains, cela passe par de la musique, une routine de tirs ou quelques minutes de calme. Pour Stephen Curry, le secret résidait parfois… sur Twitter. Un ancien coéquipier a récemment révélé un détail aussi étonnant que révélateur sur les habitudes du meneur des Warriors.
Damion Lee, qui a côtoyé Stephen Curry plusieurs saisons à Golden State, a partagé une anecdote inattendue sur les mi-temps de son ancien coéquipier. À une époque où les réseaux sociaux peuvent facilement déstabiliser un joueur, le quadruple champion NBA s’en serait au contraire nourri. Le fait qu’il cherche volontairement son nom en plein match en dit long sur son rapport à la pression.
Dans une interview relayée cette semaine, Lee raconte : « J’étais assis à côté de lui dans le vestiaire. Il tapait son nom sur Twitter à la mi-temps… Il regardait pendant une minute ou deux, il faisait défiler, fermait son téléphone. Puis il retournait sur le terrain et devenait fou en seconde mi-temps. » Un comportement déconcertant, mais à l’image d’un joueur qui a toujours su transformer les critiques en carburant.
Un compétiteur qui sait canaliser la pression
Loin d’être fragilisé par les commentaires extérieurs, Curry semble les utiliser comme levier de motivation. Ce genre de rituel, peu commun dans un environnement aussi tendu que la NBA, montre à quel point le meneur maîtrise ses émotions. Pour ses coéquipiers comme pour les fans, cela confirme une chose : Curry est un compétiteur hors normes, capable de retourner une rencontre par simple volonté.
Ce témoignage offre aussi un regard plus intime sur l’homme derrière la star. Dans une époque où la plupart des joueurs évitent les réseaux sociaux durant les matchs, Curry fait figure d’exception. Plutôt que de se cacher des critiques ou des doutes, il les affronte de face, en pleine mi-temps, pour ensuite mieux répondre sur le terrain.
Ce type de détail renforce encore la légende de Curry, au-delà de ses titres et de ses records. Il incarne un joueur qui transforme le négatif en positif, qui convertit la pression en performance. Une démarche qui inspire bien des jeunes joueurs et qui explique en partie la longévité de son excellence.
Avec ce genre d’anecdote, on comprend aussi pourquoi Stephen Curry reste une figure aussi influente dans le vestiaire que sur le parquet. Ce mélange de décontraction, de confiance et de compétitivité est rare, même à ce niveau. Et c’est précisément ce qui le rend si unique, année après année. Et il compte bien s’en servir pour remporter un nouveau titre avant la retraite.