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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Golden State Warriors et Jonathan Kuminga sont toujours dans l’impasse alors que l’été se poursuit. Les négociations pour une prolongation traînent, malgré plusieurs offres formulées par la franchise. La dernière en date a été tout simplement refusée par le joueur de 22 ans, qui campe sur ses positions.
Selon l’insider Jake Fischer, le blocage vient d’une simple option. Les Warriors ont proposé un contrat de deux ans à 45 millions de dollars avec une option pour l’équipe. Jonathan Kuminga, lui, veut que cette option soit pour le joueur. « C’est ce point qui fait traîner les discussions, et cela pourrait durer jusqu’en septembre », rapporte Fischer. Un timing serré, puisque le camp d’entraînement débute le 29 septembre.
Pour l’heure, Kuminga joue la saison 2025-2026 sous un contrat d’un an à 8 millions de dollars. Une somme faible qui complique les éventuelles discussions de transfert, surtout qu’il dispose d’une clause de veto implicite. Comme l’expliquait l’analyste Bobby Marks, « c’est une situation perdant-perdant » : les Warriors préféreraient l’échanger avec un salaire proche de 22 millions plutôt que 8, afin de limiter l’impact sur leur masse salariale.
Une stratégie mentale selon Brett Siegel
Et si l’offre des Warriors n’était qu’un bluff ? L’insider Brett Siegel de Clutch Points estime que c’est une possibilité. « Plus Kuminga attend, plus sa valeur baisse. C’est un jeu mental. Accepter l’offre qualificative serait une terrible décision pour un RFA qui veut être payé », a-t-il tweeté, ajoutant qu’il s’agirait plutôt d’un coup de pression qu’une vraie porte de sortie.
Les deux camps semblent pourtant vouloir tourner la page. Plusieurs équipes suivent la situation, dont les Sacramento Kings, qui ont déjà sondé les Warriors afin d’être bien placés si Kuminga arrive sur le marché des agents libres restreints. Mais pour l’heure, les deux franchises n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente.
Un scénario qui paraît lourd de tensions pour un joueur qui n’était que la troisième option offensive de Golden State lors des derniers playoffs. Mais il a prouvé sa valeur en l’absence de Stephen Curry, notamment contre les Timberwolves, malgré l’élimination 4-1. Pas suffisamment pour convaincre son équipe et Steve Kerr.
Une chose est sûre : si le bras de fer dure jusqu’en septembre, l’impact sur la masse salariale des Warriors sera réel. Et vu la manière dont leur saison précédente s’est terminée, cette affaire pourrait bien symboliser la fin définitive de l’ère dorée de la franchise.
