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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Contre toute attente, Dallas a décroché le premier choix de la Draft 2025 et l’a utilisé pour sélectionner Cooper Flagg, phénomène de Duke et star montante du basketball américain. Un coup de théâtre qui a effacé les tensions nées en février lors du retentissant échange entre Luka Dončić et Anthony Davis. L’ère Flagg est désormais lancée, et le vestiaire texan semble prêt à l’embrasser pleinement.
Parmi ceux qui s’activent pour faciliter cette transition pour Cooper Flagg, Dereck Lively II joue un rôle essentiel. Le pivot des Mavericks, lui aussi formé à Duke, n’entame que sa troisième saison NBA, mais semble déjà s’investir comme mentor auprès de Flagg. Cette dynamique de transmission s’est naturellement imposée entre les deux anciens Blue Devils, désormais réunis sous le maillot de Dallas.
“On a accueilli Coop à bras ouverts”, a confié Lively au Dallas Hoops Journal. “Je l’ai appelé plus tôt aujourd’hui — il sourit toujours, il fait des blagues. Je fais en sorte qu’il se sente à l’aise, je lui donne tous les petits conseils que je peux. Je me rappelle à quel point j’étais effrayé à 19 ans. Lui, il n’a que 18 ans.” Une attention bienveillante qui reflète une maturité grandissante chez Lively, malgré son jeune âge.
Un rôle de guide inattendu pour Dereck Lively II
Si cette posture de mentor peut surprendre, elle est loin d’être artificielle. Lively a lui-même été récompensé pour son adaptation rapide à la NBA avec une place dans la All-Rookie Second Team en 2024. Ce vécu, bien qu’encore récent, lui permet de jouer un rôle précieux auprès de Flagg, dont les projecteurs scrutent chaque geste depuis la Draft.
Cette attitude exemplaire s’observe aussi en dehors du parquet. Très impliqué dans la communauté de Dallas, Lively veut humaniser la figure du basketteur professionnel, surtout aux yeux des plus jeunes. “On n’est pas des super-héros, on est des gens”, rappelle-t-il. “Beaucoup d’enfants à Dallas nous prennent pour modèle. On doit leur montrer qu’on est accessibles. Si tu veux un câlin, on t’en fera un.” Une déclaration simple, mais puissante, qui renforce son image de leader naturel.
La présence de Flagg représente un pari sur l’avenir pour Dallas, mais l’organisation mise aussi sur la force du collectif pour lui permettre d’éclore dans les meilleures conditions. En s’appuyant sur des jeunes comme Lively, qui allient fraîcheur, maturité et expérience précoce, les Mavericks tentent de construire un noyau solide pour les années à venir.
Sous la houlette de Jason Kidd, Dallas pourrait bien entamer un nouveau cycle. L’après-Dončić se dessine, non pas dans la panique, mais avec une vision claire : faire grandir ses talents ensemble, autour d’une nouvelle figure de proue, déjà bien entourée.
