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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La situation de Jonathan Kuminga intrigue de plus en plus du côté de la baie. Alors que beaucoup pensaient qu’il chercherait à sécuriser un gros contrat sur plusieurs années, l’ailier des Warriors semble prendre une direction bien différente. Son choix pourrait avoir un impact direct sur l’avenir de la franchise et sur la manière dont elle construit son effectif pour la saison à venir.
Depuis plusieurs semaines, deux offres se font face concernant Jonathan Kuminga. La première : un contrat d’un an à 7,9 millions de dollars, correspondant à la qualifying offer. La seconde : une proposition des Warriors de deux ans pour un total de 45 millions de dollars. Contre toute attente, Kuminga pencherait vers la première option, privilégiant la liberté future plutôt que la sécurité immédiate.
Selon les informations d’Anthony Slater (ESPN), l’ailier aurait fait part à ses proches que cette qualifying offer est plus séduisante pour lui que la prolongation proposée. « Les Warriors n’ont pas amélioré leur offre, et Kuminga a indiqué à ses proches que les 7,9 millions de dollars de la qualifying offer sont plus attrayants pour lui que leur proposition actuelle. Quelque chose devra changer d’ici la date limite du 1er octobre », a-t-il expliqué.
Un pari sur la liberté et le futur
En optant pour cette voie, Kuminga se donne l’opportunité de devenir agent libre non restreint dès l’été prochain. Une prolongation sur deux ans le lierait plus longtemps à Golden State, avec un montant qu’il jugerait inférieur à sa valeur réelle, tout en l’exposant à un transfert avant la deadline, sans aucun contrôle sur son avenir.
Ce choix comporte évidemment des risques. Accepter un contrat court signifie devoir performer tout au long de la saison pour convaincre les franchises de miser gros sur lui en 2026. Mais c’est aussi un message clair : Kuminga croit en ses capacités et veut prendre son destin en main, quitte à sacrifier une certaine sécurité financière immédiate.
Cette posture rappelle celle d’autres jeunes joueurs dans la même situation. Josh Giddey, Cam Thomas ou encore Quentin Grimes se retrouvent également face à ce dilemme entre signer à plus long terme ou tenter le pari du court terme pour viser un plus gros contrat. Dans ce groupe, seul Thomas semble prêt à suivre la même voie que Kuminga.
Reste à savoir si les Warriors prendront le risque de le voir partir libre dans un an ou s’ils chercheront à forcer un accord d’ici la date butoir. Dans un contexte où la Conférence Ouest sera plus compétitive que jamais, chaque décision sur la composition du roster pourrait peser lourd dans la balance.
