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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’été touche à sa fin et certaines équipes continuent encore d’affiner leurs effectifs en vue de la prochaine saison. À New York, une place reste vacante et pourrait bien être comblée par un profil inattendu. Alors que les Knicks abordent 2025-26 avec ambition, une opportunité de marché vient tout juste de s’ouvrir.
La franchise new-yorkaise s’avance vers la nouvelle saison avec le même noyau qui l’a menée jusqu’aux finales de conférence en 2025. Le recrutement estival a renforcé la profondeur du banc, mais il reste un spot disponible. C’est dans ce contexte qu’un nom bien connu vient d’apparaître : Malik Beasley, récemment blanchi dans une enquête fédérale sur les paris sportifs. Cette nouvelle change considérablement sa situation contractuelle.
Selon Jake Fischer du Stein Line, les Knicks surveillent de près le dossier : « New York a aussi été cité comme une équipe pouvant poursuivre Malik Beasley après qu’ESPN a rapporté vendredi que Beasley n’était plus la cible d’une enquête fédérale ». Le journaliste ajoute également que « les Knicks ont maintenu un certain intérêt depuis leur affrontement avec Detroit au premier tour des playoffs ». Cette situation pourrait transformer l’arrière en opportunité de fin d’été pour plusieurs prétendants.
Un profil idéal pour compléter l’effectif
Beasley sort d’une saison remarquée avec les Pistons, où il a terminé deuxième au vote du Sixième Homme de l’année. Sa réussite à trois points a atteint un record personnel à près de 42% de réussite, en plus de 16,3 points de moyenne par match. Des chiffres qui confirment son statut de spécialiste du tir longue distance, un secteur toujours précieux dans une équipe ambitieuse comme New York.
L’élément qui complique la situation reste la temporalité. La plupart des franchises ont déjà utilisé leur marge salariale, et Beasley se retrouve sur le marché bien plus tard que prévu. Le contrat de trois ans et 42 millions attendu avec Detroit a été annulé, et il pourrait devoir se contenter d’un accord plus court. Dans ce cadre, un « prove-it deal » d’un an semble être l’option la plus réaliste, afin de faire ses preuves.
Pour les Knicks, l’offre ne pourrait pas dépasser le minimum vétéran, sous peine de dépasser le second apron. Ce type de contrat offrirait à Beasley une plateforme idéale pour se montrer au sein d’une équipe en pleine lumière médiatique. Une saison convaincante à New York lui permettrait de retrouver une valeur marchande conséquente dès l’été prochain.
La décision finale reposera désormais sur les ambitions du joueur. S’il privilégie la stabilité financière, Beasley pourrait attendre un autre projet. Mais s’il cherche un tremplin sportif et une vitrine pour prouver sa valeur, les Knicks représentent probablement le meilleur terrain d’exposition. Une équation qui pourrait rapidement trouver sa réponse avant le coup d’envoi de la saison.
