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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La question du plus grand joueur de basket de tous les temps revient sans cesse dans les débats, et les avis sont souvent tranchés. D’un côté, Michael Jordan incarne la perfection des années 90, tandis que LeBron James symbolise la longévité et la domination physique modernes. Une voix bien connue a récemment pris position de manière marquée.
C’est Dennis Rodman, ancien coéquipier de Michael Jordan chez les Chicago Bulls, qui s’est exprimé avec son franc-parler habituel lors d’un live avec le créateur de contenu NEON. Fidèle à sa réputation, l’ex-ailier fort n’a pas fait dans la demi-mesure et a livré une analyse sans détour sur ce duel générationnel. Son avis tranche nettement en faveur de son ancien partenaire de jeu, qu’il a qualifié d’inimitable balle en main, loin de ce qu’incarne LeBron James.
Rodman a lâché une comparaison particulièrement marquante pour illustrer son point de vue : « Michael Jordan était trop sexy avec le ballon, peu importe la situation. LeBron, lui, c’est comme un foutu camion-benne. Quoi ? Michael Jordan dansait comme un barista avec son café, il te regardait et continuait à jouer en rendant tout incroyablement facile. » Un éloge directif qui montre à quel point l’ancien joueur des Bulls place MJ au-dessus de tout, aussi bien sur le plan esthétique que dans l’impact sur le jeu.
Une comparaison qui en dit long sur l’héritage de Jordan
L’argument de Rodman repose sur un contraste frappant entre style et puissance. Pour lui, LeBron impressionne par sa force brute, mais Jordan, avec sa fluidité et sa grâce, dominait en donnant une impression d’aisance presque artistique. Cette distinction n’est pas anodine : elle met en lumière la manière dont les générations perçoivent la grandeur, certains privilégiant les statistiques et la longévité, d’autres la beauté et l’élégance dans l’exécution.
Au-delà de la comparaison stylistique, les faits sont là : Jordan a remporté six titres en huit saisons avec Chicago, écrasant la plupart des Hall of Famers de son époque. Rodman, qui a vécu cette période de l’intérieur entre 1995 et 1998, sait mieux que quiconque la rigueur et l’impact psychologique que représentait MJ sur ses adversaires. Le fait qu’il ait affronté Jordan comme rival avant de le rejoindre renforce encore plus la valeur de son témoignage.
LeBron James, de son côté, continue d’écrire son histoire. À bientôt 41 ans, il demeure un joueur majeur en NBA, avec déjà quatre championnats et une longévité exceptionnelle qui force le respect. Mais malgré ses exploits, Rodman et beaucoup d’autres estiment que son empreinte n’atteint pas celle de Jordan, qui a su marquer son époque par une domination totale et un charisme unique. La comparaison reste donc une question de perception et de critères choisis.
Il est intéressant de noter que ce type de débat ne s’éteindra probablement jamais. Chaque génération défendra son champion, et les témoignages des anciens comme Rodman ne font qu’ajouter de la couleur et de la passion à cette discussion sans fin. Qu’il s’agisse de style, de chiffres ou de palmarès, le duel entre Jordan et LeBron continuera d’animer les amateurs de basket pour de nombreuses années encore.
