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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Certains records passent parfois inaperçus tant ils défient la logique. Pourtant, l’un d’eux concerne Kyrie Irving, un joueur souvent scruté pour son talent offensif, mais rarement pour sa discipline défensive. Derrière son style spectaculaire et son efficacité balle en main, le meneur affiche une statistique qui le place dans une catégorie extrêmement restreinte de l’histoire de la NBA.
Depuis son arrivée dans la ligue en 2011, Kyrie Irving n’a jamais été exclu d’un match pour six fautes personnelles, que ce soit en saison régulière ou en playoffs. Une donnée confirmée par NBA Crazy Stats, qui souligne qu’à ce jour, seuls trois joueurs dans l’histoire ont disputé plus de rencontres que lui sans jamais atteindre cette limite fatale. Autrement dit, malgré plus d’une décennie de compétition au plus haut niveau, le meneur n’a jamais connu ce scénario.
Cette statistique étonne d’autant plus que le poste de meneur expose régulièrement à des fautes rapides face à des adversaires explosifs. « En 875 matchs, Kyrie Irving n’a jamais été exclu pour six fautes en carrière, que ce soit en saison régulière ou en playoffs », rappelle la source. Une régularité impressionnante qui témoigne de son intelligence défensive, bien qu’il ne soit pas le plus redoutable dans ce secteur sur le papier.
Une constance rare dans l’histoire de la NBA
Si Irving est surtout célébré pour son dribble exceptionnel et ses exploits offensifs, cette donnée met en lumière une facette moins mise en avant de son jeu : sa maîtrise dans l’engagement défensif. Là où de nombreux extérieurs finissent par accumuler des fautes coûteuses, il a toujours su gérer ses efforts, même face aux plus grands attaquants de la ligue. Cette faculté renforce son image de joueur complet, capable d’influer autrement que par le scoring.
Pour les Mavericks, cela représente un atout supplémentaire dans la stabilité du collectif. Disposer d’un leader offensif capable de rester sur le terrain sans risque d’exclusion est un luxe rare en NBA, où chaque possession compte. Anthony Davis bénéficie ainsi d’un partenaire fiable, non seulement dans la création offensive, mais aussi dans la constance de présence sur le parquet.
En élargissant la perspective, ce type de statistique contribue à nourrir la légende d’Irving. À 33 ans, le meneur continue de surprendre, non seulement par son talent technique, mais aussi par une longévité qui repose sur une gestion exemplaire de son engagement. Dans une ligue où les détails font souvent la différence, cette discipline pourrait bien représenter l’un de ses atouts les plus sous-estimés.
Mais pour en voir plus, il faudra encore être patient. Blessé, Irving ne reviendra pas sur les parquets avant 2026. Il y a quelques semaines, il confiait que sa présence en playoffs n’était même pas garantie. Les supporters texans sont donc prévenus.
