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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’été avance et du côté des Golden State Warriors, le calme règne toujours. Peu de mouvements ont été officialisés, et l’impression générale est que la franchise attend son heure pour frapper plus fort. Un seul renfort majeur est prévu, celui d’Al Horford, mais pour le reste, les dirigeants n’ont pour l’instant rien acté.
Le véritable nœud de cette intersaison concerne Jonathan Kuminga. L’ailier est agent libre restreint et ses négociations avec l’organisation traînent depuis plusieurs semaines. Tant que sa situation n’est pas réglée, les Warriors peinent à avancer sur d’autres dossiers. Ce blocage contractuel illustre les incertitudes entourant l’avenir du joueur au sein de l’effectif.
Dans une récente analyse d’ESPN, le Summer Forecast panel a d’ailleurs désigné Golden State comme l’équipe la plus susceptible de réaliser un gros mouvement avant la date limite des échanges. Anthony Slater a résumé la logique de cette projection : « Les Warriors sont en tête de cette liste parce qu’ils ont essentiellement passé l’intersaison à envoyer des signaux en faveur d’un mouvement à la deadline. Leur offre de deux ans pour 45 millions de dollars à Jonathan Kuminga était pensée pour l’installer sur un salaire qui peut être échangé en janvier ». Une stratégie claire qui montre que la direction envisage déjà un scénario d’échange.
La situation de Kuminga conditionne toute la suite
Tout porte à croire que Golden State veut sécuriser Kuminga à court terme pour mieux l’utiliser comme monnaie d’échange plus tard. Son temps de jeu en dents de scie la saison passée a renforcé les doutes sur son rôle réel dans le projet collectif. En coulisses, la fracture semble nette entre les ambitions du joueur et celles de l’organisation, ce qui explique ce blocage persistant.
Quoi qu’il arrive, une résolution devra être trouvée dans les prochains mois. Retarder indéfiniment la décision reviendrait à compromettre la flexibilité des Warriors et à freiner leur capacité à se renforcer au moment le plus stratégique.
Pour l’instant, l’organisation temporise, consciente que l’issue de ce dossier pourrait ouvrir la voie à des transactions majeures capables de changer le visage de l’équipe. Les observateurs s’accordent à dire qu’une fois la question réglée, le front office activera les leviers nécessaires pour redevenir un prétendant sérieux.
Reste à voir si Kuminga sera intégré dans ces plans sur le long terme, ou s’il servira de tremplin vers un avenir plus ambitieux pour Golden State. Une chose est certaine : cette intersaison, discrète en apparence, prépare peut-être le terrain pour un tournant décisif d’ici la deadline.
