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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La situation reste incertaine à Golden State alors que la franchise tente encore de définir les contours de son effectif pour la prochaine saison. Malgré l’approche du camp d’entraînement, les dirigeants n’ont pas trouvé de solution définitive au dossier Jonathan Kuminga et peinent à avancer sur le marché. Pourtant, une piste inattendue pourrait rapidement rebattre les cartes.
Depuis plusieurs jours, le nom de Malik Beasley circule de plus en plus dans les discussions autour de l’organisation californienne. Le shooteur, qui avait été cité dans une enquête fédérale liée aux paris sportifs, a finalement été blanchi et se retrouve désormais libre d’explorer ses options. À ce stade de l’été, la marge de manœuvre financière est quasi inexistante pour toutes les équipes, ce qui ouvre la porte à un contrat au minimum vétéran pour l’arrière.
Certains observateurs considèrent déjà qu’il pourrait s’agir d’une aubaine pour Golden State. « À ce stade de l’intersaison, alors qu’aucune équipe ne dispose encore de cap space, Beasley devra probablement se contenter d’un contrat minimum. Et s’il est autorisé à jouer, il pourrait devenir l’une des meilleures affaires de la ligue », estime Danny Emerman du San Francisco Standard. Une occasion rare pour une franchise qui a besoin de renforcer son banc sans déséquilibrer ses finances.
Un profil qui colle aux besoins des Warriors
Au-delà de la dimension contractuelle, l’intérêt des Warriors pour Beasley s’explique par un manque criant de tir extérieur en sortie de banc. La saison dernière, l’ancien joueur des Lakers a tourné à 41,6 % derrière l’arc, avec 319 tirs primés inscrits, soit seulement une unité de moins que le leader Anthony Edwards. Dans une équipe qui cherche à maximiser les dernières années de Stephen Curry, ajouter un tel spécialiste du shoot longue distance semble presque évident.
Reste à savoir si Beasley choisira Golden State plutôt qu’une autre destination. Avant l’ouverture de l’enquête fédérale, les Detroit Pistons semblaient prêts à lui offrir un contrat lucratif, avant de finalement miser sur Duncan Robinson pour 48 millions de dollars sur trois ans. Aujourd’hui, avec peu d’offres solides disponibles, la décision de Beasley pourrait être guidée par le fit sportif et les ambitions de victoire immédiates.
Pour les Dubs, l’enjeu dépasse le simple cas du shooteur. Le dossier Jonathan Kuminga reste en suspens et freine certaines manœuvres, rendant chaque signature encore plus cruciale. Intégrer un joueur expérimenté, capable de produire sans exiger un gros volume de ballon, offrirait un équilibre précieux dans une rotation encore incertaine.
Alors que les rivaux de la Conférence Ouest se renforcent, Golden State ne peut se permettre de prendre du retard. Si l’arrivée de Beasley venait à se concrétiser, elle permettrait d’ajouter une arme offensive redoutable tout en maintenant une certaine flexibilité salariale. Un pari mesuré, mais qui pourrait s’avérer décisif dans la quête de redonner aux Warriors une place parmi les prétendants sérieux au titre.
