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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Knicks continuent de peaufiner leur effectif cet été, après avoir échoué face aux Pacers en finales de conférence. L’équipe de New York cherche désormais à combler certaines lacunes et à s’assurer d’avoir suffisamment de profondeur pour viser un nouveau parcours solide en playoffs. La franchise dispose encore d’une place ouverte sur son roster et s’intéresse à un arrière capable de dynamiter à trois points.
Parmi les cibles des Knicks pour finir l’été, Malik Beasley se distingue. Libéré de toute enquête fédérale pour jeu, le vétéran est redevenu l’un des agents libres les plus convoités de la ligue, notamment pour son tir extérieur, où il a affiché un remarquable 41,6 % la saison passée. Selon Ian Begley de SNY, les Knicks suivent sa situation de près, mais l’affaire est loin d’être simple.
Jake Fischer du Stein Line précise que « les sources indiquent que Beasley cherchera finalement un contrat supérieur au minimum vétéran et devrait logiquement le commander — s’il peut effectivement continuer sa carrière sans obstacles extra-sportifs — après avoir tiré à 41,6 % à trois points la saison dernière sur un volume élevé ». Cette précision souligne que la franchise new-yorkaise pourrait ne pas pouvoir satisfaire ses attentes financières.
Une recrue parfaite pour les Knicks afin de terminer l’été ?
Le problème principal réside dans la limite salariale. Les Knicks ne peuvent offrir que le minimum vétéran et se heurtent déjà au second-apron, ce qui les empêcherait de rivaliser avec d’autres équipes intéressées par le sniper. Selon Fischer, cette situation rend plus probable un retour de Beasley à Detroit, qui pourrait lui proposer un contrat d’un an à 7,2 millions de dollars pour se relancer.
Si le deal avec Beasley ne se concrétise pas, New York dispose encore d’autres options pour renforcer son tir extérieur. Des joueurs comme Malcolm Brogdon ou Landry Shamet sont dans le viseur et pourraient compléter un effectif déjà renforcé par Jordan Clarkson et Guerschon Yabusele. La franchise devra donc jongler entre contraintes financières et ambitions de compétition immédiate.
L’enjeu pour les Knicks est clair : sécuriser un dernier joueur capable d’apporter du tir et de l’expérience, tout en respectant les restrictions salariales strictes. La décision finale sur cette place encore vacante pourrait peser lourdement sur leurs performances en début de saison et déterminer si l’équipe est prête pour un véritable retour parmi les meilleures formations de l’Est.
Même si Beasley ne rejoint pas New York, la priorité reste d’ajouter une pièce stratégique, capable de s’intégrer rapidement à un collectif déjà prometteur et de maximiser les chances de réussite dans les moments clés des playoffs.
