puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Knicks abordent la nouvelle saison avec une confiance rare. Finalistes de conférence pour la première fois depuis le début des années 2000, ils disposent d’un effectif solide et renforcé par les arrivées de Jordan Clarkson et Guerschon Yabusele. Pourtant, un dernier choix reste à faire pour compléter leur rotation et maximiser leurs ambitions.
Selon plusieurs sources, la franchise new-yorkaise s’intéresse de près à l’ajout d’un meneur expérimenté pour occuper la dernière place disponible. Le problème est simple : avec seulement un contrat minimum à proposer, les options les plus séduisantes pourraient s’éloigner rapidement. C’est notamment le cas de Russell Westbrook et Ben Simmons, deux noms prestigieux, mais réticents à signer pour une telle somme.
Un recruteur anonyme confiait à Hoops Wire : « Écoutez, nous ne sommes plus en 2017 ou en 2019. Si Westbrook ou Simmons restent sans contrat, ce n’est pas dramatique. Vous pouvez trouver des joueurs plus jeunes avec un profil similaire pour moins cher. Ce n’est rien de personnel, mais tout le monde vieillit, et Simmons a des défauts majeurs qui ne disparaîtront jamais. Alors pourquoi ne pas tenter autre chose ? » Une déclaration qui illustre bien le scepticisme ambiant.
Un dilemme de plus pour New York
Pour les Knicks, l’ajout de Westbrook pourrait représenter une solution immédiate en sortie de banc, en tant que créateur pour la deuxième unité. Mais la vraie question reste de savoir si l’ancien MVP est prêt à accepter un rôle réduit. Comme le rappelle Sports Illustrated, « Westbrook est presque une décennie plus âgé que Simmons, un Hall of Famer assuré avec un MVP et neuf sélections au All-Star Game, mais il a suscité encore moins d’intérêt cet été. Sa saison avec Denver a été positive, mais la volatilité et l’usage liés à son nom compliquent le pari pour une équipe comme New York, qui ne manque pas de stars et de scoreurs. »
La situation est d’autant plus complexe que dépasser le fameux “second apron” imposerait de lourdes restrictions financières. New York se retrouve donc piégé : soit convaincre un vétéran d’accepter un contrat minimum, soit se tourner vers une solution plus modeste mais plus réaliste.
Derrière ce casse-tête, les Knicks peuvent toujours compter sur d’autres options crédibles, mais loin d’être parfaites. Ce qui est sûr, c’est que la franchise de la Big Apple semble prête à faire tous les efforts nécessaires pour remporter le titre. Vu leur situation financière, loin d’être saine, ce n’est pas totalement une surprise.
L’incertitude plane toujours, mais une chose est sûre : New York devra agir vite pour stabiliser son effectif avant le début de saison. Les ambitions sont grandes, et chaque détail comptera pour franchir un nouveau cap à l’Est.
