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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’équipe de France a vécu une immense désillusion à l’EuroBasket 2025. Attendue parmi les favoris, la sélection tricolore a chuté dès les huitièmes de finale face à la Géorgie. Un revers qui résonne comme un coup d’arrêt brutal pour ce groupe.
La rencontre, disputée à Riga, a rapidement pris une tournure compliquée pour les hommes de Frédéric Fauthoux. Les Géorgiens ont pris le dessus en imposant leur intensité et leur précision offensive pendant l’intégralité de cette partie. Les Français, eux, se sont heurtés à leur maladresse, incapable de convertir les opportunités offertes par leur collectif, notamment à trois points.
Le capitaine tricolore Guerschon Yabusele n’a pas cherché à masquer les difficultés de son équipe, notamment derrière l’arc. « C’est une défaite collective. Ils sont arrivés, ils étaient durs, ils sont bien rentrés dans le match. On a raté beaucoup de shoots ouverts, qui étaient des bons shoots. Notre défense était bien, mais à certains moments on n’a pas su finir », a-t-il regretté au micro de RMC Sport.
Une faillite au tir longue distance
Si les Bleus ont terminé la rencontre avec un faible 35 % de réussite globale, c’est surtout à trois points que la différence s’est creusée. Avec seulement 6 tirs primés inscrits sur 36 tentatives, la France a affiché une adresse famélique de 16,7 %. Un manque de réussite rédhibitoire à ce niveau, face à une équipe géorgienne qui, elle, a parfaitement su capitaliser sur ses moments forts.
Pour Yabusele, cette élimination s’explique par une combinaison de facteurs mais surtout par un manque de dureté dans les moments clés. « On a réussi à revenir à -1 à la mi-temps, mais on a raté pas mal de shoots aujourd’hui. Dans l’ensemble, il fallait qu’on soit plus durs et qu’on ne les laisse pas bien rentrer dans le match », a poursuivi le capitaine, visiblement amer.
Avec cette sortie dès les huitièmes, les Bleus manquent une opportunité de défier la Finlande, surprenante tombeuse de la Serbie. C’est finalement la Géorgie qui aura l’occasion de poursuivre son rêve et de disputer un quart de finale inattendu, symbole d’un tournoi où les hiérarchies se bousculent.
Pour les Français, cette élimination sera longue à digérer. Finalistes il y a trois ans, ils quittent la compétition cette fois-ci dès les premières confrontations à élimination directe. Un contraste brutal qui ouvre déjà de nombreuses interrogations sur la suite du projet collectif.
