EuroBasket/EDF – Nikola Jokic et la Serbie terrassés, bonne nouvelle pour les Bleus ?

Guerschon Yabusele avec les Bleus
FIBA (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

L’EuroBasket 2025 vient de vivre son premier véritable coup de tonnerre. Dans une ambiance électrique à Riga, la Serbie est tombée plus tôt que prévu, laissant le tableau de la compétition grandement ouvert pour les autres prétendants. Une surprise qui pourrait bien redessiner le destin des Bleus dans ce tournoi.

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La Serbie de Nikola Jokic, attendue comme l’une des grandes puissances de l’épreuve, a été stoppée net par une équipe de Finlande héroïque. Les hommes de Lauri Markkanen ont signé un match plein d’intensité et de discipline, résistant jusqu’au bout à la pression. Résultat final : 92-86, et une place en quarts de finale que personne n’avait anticipée pour eux.

Malgré une performance individuelle impressionnante de Jokic – 33 points, 8 rebonds et 3 passes – la Serbie n’a jamais réussi à creuser l’écart ni à imposer son rythme. Un premier exploit quand on connaît le statut de la nation de Jokic, et peut-être pas le dernier. Pour la France en revanche, c’est plutôt une bonne chose.

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Une aubaine pour l’équipe de France

Ce résultat concerne en effet directement les Bleus. Le vainqueur du duel France-Géorgie (qui aura lieu ce 7 septembre) affrontera désormais la Finlande en quarts de finale. Un scénario bien plus abordable que celui qui aurait opposé les Tricolores à la Serbie de Jokic, annoncée favorite numéro un. Les joueurs de Frédéric Fauthoux savent toutefois qu’il faudra se méfier d’une équipe capable de faire tomber un géant européen.



Lauri Markkanen a encore prouvé pourquoi il est considéré comme l’un des intérieurs les plus complets d’Europe. Auteur de 29 points, 8 rebonds et 3 passes, la star des Utah Jazz a porté son équipe dans les moments les plus tendus. Sa capacité à répondre coup pour coup à Jokic restera comme l’un des grands moments de ce tournoi, et confirme la progression constante du basket finlandais sur la scène internationale.

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Pour les Serbes, cette élimination précoce a un goût amer. Après avoir dominé leur phase de poules, ils semblaient lancés vers les sommets, mais une défense en difficulté et un collectif trop dépendant de leur star ont eu raison de leurs ambitions. Ce revers risque de marquer durablement une génération qui espérait décrocher l’or continental.

De leur côté, les Bleus voient leur chemin s’éclaircir, même si la prudence reste de mise. La Finlande a montré qu’elle savait surprendre et qu’elle ne lâchait rien, même face à l’un des meilleurs joueurs du monde. Le rendez-vous est donc pris : si la France veut atteindre les demi-finales, il faudra d’abord franchir l’obstacle géorgien, puis se préparer à défier des Nordiques en pleine confiance.

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