Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La Géorgie a signé l’une des plus grandes surprises de l’EuroBasket 2025 en éliminant l’équipe de France en huitième de finale. Une victoire historique qui a résonné bien au-delà du parquet de Riga, notamment à travers les déclarations d’un joueur en particulier : Sandro Mamukelashvili, ami proche de Victor Wembanyama.
Ancien coéquipier de Victor Wembanyama à San Antonio ces deux dernières années, l’intérieur géorgien n’a pas manqué d’y ajouter une touche d’humour. Tout sourire, il a évoqué le plaisir de pouvoir chambrer son ami après l’exploit de sa sélection, rappelant l’absence du prodige tricolore lors de cette rencontre inattendue.
Mamukelashvili a d’ailleurs lâché une petite pique amicale : « Je peux envoyer un message à Victor Wembanyama et lui dire qu’on vient de battre la France. C’est dommage qu’il n’était pas là, parce qu’on l’aurait battu avec lui aussi ». Un clin d’œil plein de malice, qui reflète la complicité entre les deux joueurs bien plus qu’une véritable provocation.
Une victoire vécue comme un tournant pour la Géorgie
Au-delà de cette plaisanterie, le joueur des Toronto Raptors a partagé toute son émotion après ce succès inattendu. « Je me sens incroyable. Quelle journée ! Tout le monde est venu avec la volonté de jouer son rôle, de rester ensemble, peu importe ce qui se passait. On n’a jamais relâché nos efforts une seule seconde et on savait qu’on pouvait gagner ce match », a-t-il expliqué.
Pour Mamukelashvili, il ne fait aucun doute que ce triomphe contre les vice-champions olympiques restera dans l’histoire de son pays. « Probablement la plus grande victoire, pour sûr ! On est dans le top 8 des meilleures équipes d’Europe, et quelle meilleure façon de représenter notre pays et nos familles ? C’est incroyable et je suis tellement fier de pouvoir porter ce maillot », a-t-il ajouté.
Le Géorgien a également tenu à rappeler la force collective de son équipe, qui n’a jamais semblé impressionnée par le statut de favori des Bleus. « Ils étaient favoris pour gagner, mais on est restés calmes et concentrés. Pas de pression, juste notre basket, et on a cru les uns aux autres pendant 40 minutes », a-t-il résumé.
Une victoire à la fois historique et symbolique, qui permet à Mamukelashvili d’inscrire son nom dans l’histoire du sport géorgien, tout en glissant un clin d’œil à son ami Wembanyama. Car au-delà du chambrage, ce moment restera avant tout comme l’un des plus grands de sa carrière.