NBA – En grande délicatesse, les Celtics prêts à un pari pour 2026 ?

NBA Clash à Boston grâce à Anna Horford
Fanatics View (DR) / NBA Youtube

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

L’été a été mouvementé du côté de Boston, et rien n’indique que les manœuvres sont terminées. Après une série de décisions marquantes, la franchise championne en 2024 pourrait encore envisager un nouvel ajustement majeur. Une option inattendue circule déjà : un échange entre Derrick White et Jonathan Kuminga.

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La reconstruction entamée par Brad Stevens a surpris de nombreux observateurs. L’organisation a décidé de tourner la page de son titre en cédant Jrue Holiday et Kristaps Porzingis avant même la draft. À cela s’ajoutent les départs d’éléments importants comme Luke Kornet et Al Horford, partis lors de la free agency. Résultat : le visage des Celtics a radicalement changé en quelques semaines.

Dans ce contexte, certaines rumeurs s’attardent désormais sur la possibilité d’un nouvel échange. Les Warriors, qui seraient proches de sécuriser Kuminga avec un contrat de deux ans pour 45 millions de dollars, verraient en Derrick White un profil idéal. « White serait une cible parfaite pour Golden State », a expliqué Liam Willerup de Warriors on SI, avant de préciser que Boston a pourtant fermé la porte à la plupart des discussions le concernant ».

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Un pari risqué mais séduisant pour les Celtics

Imaginer White quitter Boston n’est pas simple. Pourtant, un tel échange pourrait avoir du sens pour une équipe qui doit jongler entre compétitivité immédiate et préparation de l’avenir. Kuminga, toujours âgé de seulement 23 ans, représenterait une pièce de choix pour l’avenir. Son potentiel athlétique et sa capacité à évoluer sur plusieurs positions pourraient séduire Stevens, surtout dans une période où les finances dictent les décisions.



Du côté des Warriors, le besoin de stabilité et d’expérience serait comblé avec White, dont le profil défensif et la polyvalence sur les lignes arrière correspondraient parfaitement au système de Steve Kerr. Boston, de son côté, pourrait se donner le luxe d’offrir à Kuminga un environnement où la pression est moindre, lui permettant de progresser à son rythme sans être immédiatement jugé sur des résultats.

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Si un tel mouvement se concrétisait, les Celtics prendraient le risque de sacrifier une valeur sûre, au profit d’un joueur encore en pleine construction. Mais la jeunesse et l’énergie de Kuminga pourraient, à moyen terme, s’intégrer dans une équipe en pleine mutation, où Jayson Tatum reste le pilier central. Mais avec sa blessure, les C’s étudient des options.

Boston devra donc trancher entre deux visions : la continuité avec White, essentiel des deux côtés du parquet, ou l’audace d’investir sur un talent brut comme Kuminga. Quoi qu’il en soit, cette hypothèse reflète bien l’instabilité d’un effectif en pleine reconfiguration, où chaque décision pourrait redéfinir l’équilibre des prochaines saisons.

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