puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Beaucoup de spéculations autour de l’avenir de Jonathan Kuminga avec Golden State. La situation traîne en longueur, et plus les jours passent, plus il devient difficile de comprendre ce que cherche réellement l’organisation californienne dans ce dossier.
Pour l’heure, les Warriors aimeraient sécuriser leur ailier avec une offre de deux ans à 45 millions de dollars, comprenant une option d’équipe pour la seconde saison. L’autre possibilité consisterait pour Kuminga à accepter une année à 7,9 millions, mais cette voie rendrait presque impossible un transfert avant la deadline de février. Dans les deux cas, l’équilibre est fragile, et chaque choix semble fermer une porte pour l’avenir.
La complexité de la situation ne repose pas uniquement sur les Warriors. Le marché a aussi joué un rôle dans la réticence de Kuminga à signer. Selon Bleacher Report, Phoenix et Sacramento ont ouvertement affiché leur intérêt, au point d’envisager des offres bien supérieures. « Les Suns sont prêts à mettre le double de ce que Golden State propose, soit environ 90 millions », rapporte le média. Une donnée qui renforce la position du joueur, peu enclin à accepter une offre jugée restrictive.
Un profil qui attise la convoitise malgré l’attente
Les Kings aurait proposé un package comprenant Devin Carter, Dario Saric, deux choix de second tour ainsi qu’un premier tour protégé. Pourtant, les Warriors n’ont pas donné suite. NBA insider Jake Fischer résume ainsi l’inflexibilité de l’organisation : « Les Warriors ont toujours été fermes sur leur position. Ils estiment que les offres reçues de Phoenix ou Sacramento ne sont pas assez bonnes pour justifier un départ de Jonathan Kuminga ».
Cette fermeté est aussi liée à d’autres paramètres. Toujours selon Fischer, les scénarios de sign-and-trade explorés obligeraient Golden State à inclure des joueurs qu’ils refusent de perdre. « Ces options mèneraient à devoir se séparer de Buddy Hield ou Moses Moody, deux éléments que les Warriors ne veulent absolument pas lâcher », précise-t-il. Une contrainte supplémentaire qui explique le blocage actuel.
Pour l’instant, le dossier ressemble à un bras de fer où chaque partie attend que l’autre cède. Fischer parle même d’un véritable « jeu de regard », où personne n’est pressé de trancher avant la date butoir du 1er octobre. Ce statu quo pourrait encore durer, à moins qu’un élément extérieur ne vienne forcer une accélération.
C’est justement sur la reprise de la préparation que certains placent leurs espoirs. Quand les leaders commenceront à revenir dans les salles, la pression pourrait monter d’un cran. « Quand Steph Curry ou Jimmy Butler reviennent à l’entraînement et regardent autour d’eux, ils vont dire : “On veut Kuminga ici ou bien une résolution claire” », rapporte Fischer. Une perspective qui pourrait changer la donne.
