Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Ben Simmons n’a pas quitté la scène médiatique cette semaine. L’ancien numéro 1 de la Draft 2016 se retrouve au cœur d’une série de révélations qui alimentent les doutes autour de sa carrière et de son avenir immédiat en NBA. Entre négociations rompues et changement d’agent, le joueur semble entrer dans une nouvelle zone de turbulence.
Selon Marc Stein, Simmons aurait refusé une offre d’un an des New York Knicks. Le deal proposé ne dépassait pas le salaire minimum vétéran, une condition jugée insuffisante par l’Australien. Quatre jours plus tôt, le journaliste rapportait déjà que Bernie Lee, son agent, avait officiellement cessé de le représenter. Deux informations qui, selon Stefan Bondy du New York Post, seraient directement liées.
Toujours d’après Bondy, les Knicks avaient pourtant identifié un intérêt sportif dans ce recrutement. « Malgré l’accumulation de problèmes autour de Simmons — opérations au dos et amendes pour avoir refusé de jouer avec les 76ers —, les Knicks étaient intéressés en raison de son potentiel défensif et de son profil athlétique pour renforcer leur poste de meneur remplaçant », a-t-il écrit. Un pari risqué mais calculé de la part de la franchise new-yorkaise.
Un refus lourd de conséquences
Le problème viendrait de Simmons lui-même, qui n’aurait pas semblé enthousiaste à l’idée de rejoindre les Knicks. « Une source a indiqué que la décision (de Lee) est survenue après que le meneur a envoyé des signaux montrant qu’il n’était pas intéressé par ce qui ressortait des discussions de son agent avec les Knicks », rapporte Bondy. Un refus qui aurait fini par pousser son représentant à claquer la porte.
À cela s’ajoutent les rumeurs persistantes autour d’une possible retraite anticipée de Simmons, évoquées ces dernières semaines. Un scénario qui ne fait qu’alimenter le flou autour de son avenir et fragilise encore davantage ses perspectives de retrouver un rôle stable en NBA.
La situation est d’autant plus complexe que le calendrier joue contre lui. La saison régulière démarre le 21 octobre, et Simmons n’a toujours pas trouvé de point de chute. Sa réputation, ternie par ses absences prolongées et ses désaccords passés avec Philadelphie, ne facilite pas les négociations.
Les Knicks, eux, semblent avoir tourné la page rapidement. Mais l’épisode illustre une réalité inquiétante : Simmons, autrefois considéré comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de la ligue, est aujourd’hui perçu comme un pari trop incertain.