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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Depuis plus d’un demi-siècle, les fans des Knicks attendent de voir leur équipe soulever le trophée NBA. Chaque saison apporte son lot d’espoirs et de déceptions, mais un sentiment particulier entoure cette campagne 2025-26. Avec un effectif remodelé et un contexte favorable à l’Est, certains observateurs commencent à croire que l’heure de New York a enfin sonné.
Le retour des Knicks parmi les prétendants sérieux ne date que de quelques saisons. Après une longue traversée du désert, l’organisation avait retrouvé les playoffs en 2021, avant de franchir un cap l’an dernier avec une apparition en finales de conférence. Cette étape, bien que douloureuse dans sa conclusion, a permis au groupe d’acquérir une expérience précieuse pour aborder la suite avec davantage de maturité et d’ambition.
La direction, menée par Leon Rose, a également pris des décisions fortes durant l’été. Tom Thibodeau, dont les limites étaient de plus en plus visibles, a été écarté. Son utilisation restreinte du banc avait souvent conduit les titulaires à l’épuisement en fin de saison. Dans la foulée, les Knicks ont renforcé leur rotation avec l’arrivée de joueurs d’expérience comme Guerschon Yabusele, Jordan Clarkson et Malcolm Brogdon, des ajouts pensés pour épauler la paire vedette Jalen Brunson – Karl-Anthony Towns.
Une fenêtre historique à ne pas laisser passer
Le contexte joue aussi en faveur des Knicks cette année. Plusieurs concurrents directs à l’Est se présentent affaiblis. Comme l’a rappelé Brian Windhorst sur ESPN, « Jayson Tatum va probablement manquer une grande partie, voire toute la saison. Tyrese Haliburton aussi. Les Cavs, de leur côté, ont plusieurs joueurs qui reviennent de chirurgie ». Un alignement d’éléments qui offre à New York une occasion rare de se hisser au sommet.
Ce sentiment d’ouverture est d’autant plus marquant que les Knicks n’ont jamais vraiment eu la réputation d’être chanceux. Les trajectoires favorables leur ont souvent échappé, et rares ont été les saisons où la route semblait tracée vers le succès. Aujourd’hui, entre la solidité de leur effectif, l’expérience acquise et les blessures qui frappent leurs rivaux, tout semble indiquer que la franchise n’aura pas meilleure chance à court terme.
Pour Windhorst, la situation est limpide : « Ils sont dans la meilleure position que nous ayons vue les Knicks depuis une génération pour gagner l’Est. Ils doivent absolument profiter de cette saison ». Des propos qui traduisent la pression mais aussi l’opportunité unique qui se dessine pour un groupe longtemps cantonné au rôle d’outsider.
L’excitation est donc à son comble du côté du Madison Square Garden. Si Karl-Anthony Towns n’entame que sa deuxième saison à New York, il sait qu’il n’aura peut-être jamais un chemin aussi dégagé vers une finale NBA. Pour la première fois depuis longtemps, les Knicks entrent dans une saison avec de réelles ambitions de titre. Reste désormais à voir s’ils sauront transformer cette fenêtre d’opportunité en gloire éternelle.
