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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le feuilleton autour de Jonathan Kuminga continue de tenir en haleine les Golden State Warriors. Alors que l’ouverture des camps d’entraînement approche à grands pas, l’ailier congolais n’a toujours pas trouvé d’accord avec la franchise de San Francisco. Les deux camps discutent activement depuis plusieurs semaines, mais l’écart reste important entre leurs attentes respectives.
La franchise a récemment rehaussé son offre, mais Kuminga et son entourage ne semblent pas prêts à céder. À ce stade, une option claire s’offre au joueur : accepter son qualifying offer estimée à 7,9 millions de dollars pour la saison prochaine. Ce scénario mettrait le joueur sous contrat pour un an, tout en lui garantissant une clause anti-transfert, car il perdrait ses droits Bird en cas d’échange sur un contrat d’une seule saison.
Pour l’instant, Kuminga prend son temps avant de trancher. Il espère toujours décrocher un accord à long terme ou bien ouvrir la voie à un sign-and-trade qui lui permettrait de partir dans de meilleures conditions. « Kuminga n’a pas encore signé l’offre qualificative car il croit qu’une porte peut encore s’ouvrir, que ce soit pour un vrai contrat avec les Warriors ou une transaction qui l’avantage », résume un insider de la NBA.
Un dilemme stratégique pour Golden State
Si Kuminga accepte son offre qualificative, Golden State pourrait rester sous le premier apron et ainsi compléter son effectif plus sereinement. Les dirigeants visent déjà plusieurs agents libres expérimentés afin de combler les six places encore vacantes. « En choisissant cette voie, les Warriors gagneraient la flexibilité nécessaire pour renforcer le groupe avec des vétérans fiables, sans se retrouver bloqués financièrement », analyse un spécialiste du marché.
En parallèle, la question du long terme reste entière. Kuminga, encore jeune mais déjà important dans la rotation, représente un atout qu’il serait risqué de perdre sans contrepartie. « La difficulté pour Golden State, c’est de concilier l’envie de garder un talent en pleine progression et la nécessité de protéger leur flexibilité salariale », souligne un dirigeant de la conférence Ouest. Ce bras de fer reflète les tensions classiques entre une star montante et une organisation soucieuse de sa marge de manœuvre.
Pour la franchise, le calendrier ajoute une pression supplémentaire. Le camp d’entraînement arrive rapidement, et l’absence de Kuminga compromet l’équilibre de l’effectif. Si aucune solution n’est trouvée, l’équipe devra peut-être revoir ses plans de recrutement ou faire une croix sur certaines cibles.
En dernier recours, les deux camps pourraient envisager un sign-and-trade l’été prochain, une fois la saison écoulée. Ce scénario laisserait encore une porte ouverte aux deux parties, mais d’ici là, les Warriors doivent résoudre une équation délicate : sécuriser Kuminga tout en gardant de la place pour entourer Steph Curry et ses coéquipiers.
