Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
À l’approche de la nouvelle saison, un dossier majeur occupe toujours l’actualité à Golden State. La situation contractuelle de Jonathan Kuminga reste bloquée, malgré des discussions engagées et une offre revue par les dirigeants. Alors que le calendrier se rapproche de l’ouverture du camp d’entraînement, l’incertitude continue de planer autour de l’avenir de l’ailier de 22 ans.
Selon ESPN, la franchise californienne aurait formulé une proposition de trois ans pour 75,2 millions de dollars, incluant une option d’équipe pour la troisième saison. Cette offre représente une progression claire par rapport aux discussions initiales, mais elle n’a pas suffi à convaincre le camp Kuminga. La décision de refuser a surpris de nombreux observateurs, qui imaginaient que les deux parties parviendraient enfin à un terrain d’entente.
Le journaliste Jake Fischer s’est d’ailleurs montré étonné face à ce refus, expliquant que la proposition couvrait déjà les attentes initiales du joueur. « Je suis surpris que ce changement de la part de Golden State ne soit pas suffisant pour que le camp Kuminga accepte », a-t-il confié lors d’un direct sur Bleacher Report. « Tout ce que j’avais entendu de son entourage, c’était qu’un contrat garanti de deux ans, autour des 50 millions de dollars, serait considéré comme satisfaisant. »
Un bras de fer autour de l’option d’équipe
Le cœur du problème se situe dans la présence de cette option d’équipe pour la troisième année, un levier stratégique auquel les Warriors tiennent fermement. Elle leur offre un contrôle supplémentaire sur le calendrier de Kuminga et retarde sa possibilité d’accéder à l’agence libre non restreinte. Or, du côté du joueur, l’objectif est clair : obtenir non seulement une reconnaissance salariale en tant que titulaire, mais aussi garder la liberté de décider plus tôt de son avenir.
Toujours selon Fischer, Kuminga serait attiré par des perspectives plus définies ailleurs. « Il veut être payé à la hauteur de son rôle de starter, et il ne veut pas forcément rester à Golden State, où Steve Kerr l’a souvent sorti de la rotation en saison comme en playoffs », a rappelé le journaliste. Les rôles clairs et garantis proposés par Phoenix et Sacramento représenteraient des alternatives séduisantes pour l’ailier, qui aspire à une stabilité plus grande.
Pour l’instant, la position des Warriors se veut ferme : offrir davantage de garanties financières, tout en conservant cette marge de manœuvre sur la durée du contrat. Le bras de fer pourrait durer jusqu’à la date limite du 1er octobre, moment où l’offre qualificative arrivera à expiration. En attendant, c’est toute l’organisation de Golden State qui retient son souffle, consciente qu’une issue rapide renforcerait sa préparation pour une saison aux ambitions toujours élevées.
Peut-être que le retour au camp d’entraînement pourrait débloquer la situation, mais pour l’heure, tout le monde est dans l’attente : les fans, les joueurs, y compris ceux qui attendent de signer un contrat comme Al Horford ou Gary Payton II.