Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
À l’aube de la nouvelle saison, New York se retrouve face à une équation délicate. Entre l’envie de conserver un effectif compétitif et l’obligation de faire des choix économiques et sportifs, la franchise doit réfléchir à quels jeunes talents miser sur le long terme. Parmi les noms évoqués, celui d’un espoir français de 20 ans revient avec insistance.
Pacôme Dadiet, encore peu connu du grand public, se retrouve au centre des discussions. Après une première saison marquée par un temps de jeu limité, son profil intrigue néanmoins en NBA. Sa taille, son envergure et sa polyvalence lui confèrent un potentiel qui attire l’attention des recruteurs. Mais pour les Knicks, le dilemme est réel : miser sur son développement ou l’utiliser comme monnaie d’échange.
James Edwards de The Athletic a récemment expliqué la situation : « En parlant avec des gens dans la ligue ces derniers temps, le nom que j’entends le plus est celui de Pacôme Dadiet. J’ai compris que les Knicks abordent le camp avec l’idée de garder Brogdon et Shamet, qui sont tous deux sous contrats non garantis. Pour conserver les deux, il faudrait faire un échange ».
Pacôme Dadiet, une valeur de marché réelle mais un pari à long terme
Si Dadiet suscite plus d’intérêt que Tyler Kolek ou Ariel Hukporti, cela ne signifie pas forcément que New York est prêt à s’en séparer. L’argument en faveur de sa conservation est simple : il pourrait représenter à moyen terme une alternative crédible à OG Anunoby ou Mikal Bridges, deux titulaires dont le rôle reste essentiel dans le système new-yorkais.
Le choix de se séparer de Kolek semble, sur le papier, plus logique. Avec une profondeur déjà conséquente sur les lignes arrières, entre Jalen Brunson, Deuce McBride, Jordan Clarkson et Malcolm Brogdon, l’ancien meneur de Marquette paraît le plus dispensable. Miser sur lui rapporterait sans doute moins en termes de valeur marchande, mais simplifierait la gestion de l’effectif.
Ce raisonnement reflète aussi la volonté de préserver un équilibre entre présent et futur. Sacrifier un joueur encore en développement comme Dadiet pourrait s’avérer précipité, d’autant que son profil athlétique correspond parfaitement aux besoins défensifs et physiques de la franchise. À 20 ans, son potentiel reste largement inexploité.
Les Knicks, en quête de stabilité après plusieurs saisons d’instabilité, savent qu’ils doivent trouver la bonne formule pour progresser en playoffs. Faire le choix de l’avenir en gardant Dadiet pourrait renforcer la profondeur de l’effectif sur le long terme, même si à court terme, il n’est pas encore prêt à endosser un rôle majeur.