Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Anthony Edwards n’a pas mis longtemps à s’imposer comme l’un des visages majeurs de la NBA. L’arrière des Minnesota Timberwolves, encore très jeune, continue de progresser saison après saison et s’impose comme un candidat sérieux au titre suprême dans les années à venir. Mais si son ascension est fulgurante, il lui reste encore un cap à franchir : atteindre les Finales NBA.
La saison dernière, Edwards a signé une campagne exceptionnelle, avec 27,6 points, 4,5 passes et 5,7 rebonds de moyenne, le tout à 44,7% de réussite au tir. Surtout, il a montré de réels progrès derrière l’arc, terminant à 39,5% à trois points, soit son meilleur rendement en carrière. Des chiffres qui confirment qu’il n’est pas seulement un scoreur naturel, mais aussi un joueur qui affine continuellement son arsenal offensif.
Ses performances ont encore pris une autre dimension en playoffs, où il a mené Minnesota jusqu’aux finales de conférence pour la deuxième année consécutive. Malgré ses efforts héroïques, la marche des Finales NBA reste pour l’instant inaccessible. C’est dans ce contexte que Grant Hughes, journaliste pour Bleacher Report, a livré une analyse forte : « Anthony Edwards est loin d’être un produit fini. Quand on sait qu’il a terminé septième au vote du MVP lors des deux dernières saisons, cette idée devrait inquiéter le reste de la ligue ».
Un joueur en constante progression
Hughes a souligné un élément marquant du parcours d’Edwards : son évolution constante. « En cinq saisons, Edwards s’est défini autant par ses progrès année après année que par son athlétisme sans limites et son sourire éclatant. Il a amélioré sa moyenne de points et son efficacité au tir chaque année. Alors qu’il entre dans ses 25 ans, pourquoi s’arrêterait-il maintenant ? ». Une trajectoire ascendante qui laisse imaginer un joueur bientôt capable de s’inviter dans la course au MVP, voire d’entrer dans le cercle des cinq meilleurs joueurs de la ligue.
Au-delà de sa progression individuelle, c’est aussi la solidité de l’effectif des Timberwolves qui alimente l’optimisme. Rudy Gobert reste un pilier défensif majeur, tandis que Julius Randle apporte son expérience et sa puissance dans la raquette. Minnesota a désormais les armes pour viser plus haut, et Hughes le rappelle : « Les Timberwolves ont atteint les finales de conférence à deux reprises de suite, ce qui les place à portée de titre ».
Pour Edwards, le chemin vers la gloire passera forcément par des batailles intenses face aux géants de la conférence. Mais il a déjà prouvé qu’il avait l’étoffe d’un leader capable de porter son équipe sur ses épaules. La question n’est donc pas de savoir si Anthony Edwards gagnera un titre, mais plutôt quand pour de nombreux supporters.
Avec ses progrès constants, son mental de compétiteur et l’effectif qui l’entoure, l’arrière des Wolves a tout pour marquer l’histoire de la franchise et, peut-être, de toute la NBA. L’année 2025-26 pourrait bien être celle où il franchira enfin la dernière marche qui sépare les grands talents des véritables champions.