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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Celtics se préparent à une saison bien différente de la précédente. Après avoir soulevé le trophée en 2024, l’organisation doit désormais composer avec des départs majeurs et l’absence prolongée de son joueur phare. Une page semble s’ouvrir à Boston, marquée à la fois par l’incertitude et l’espoir d’un retour tant attendu.
Le coup dur est intervenu lors des dernières séries éliminatoires : Jayson Tatum a rompu son tendon d’Achille au cours du Game 4 face à Miami. Cet événement a poussé les dirigeants à remodeler l’effectif, déjà sous forte pression financière. Kristaps Porzingis et Jrue Holiday ont été transférés, Luke Kornet a choisi San Antonio et Al Horford n’est pas attendu pour prolonger son aventure. Une véritable réorganisation forcée pour les champions en titre.
En l’absence de Tatum, Jaylen Brown et Derrick White endosseront le rôle de leaders. Toutefois, le joueur blessé continue d’alimenter l’optimisme autour de son retour. « C’est un long parcours », a reconnu Tatum. « Je suis sur le chemin pour revenir. Et c’est le travail le plus dur que j’ai jamais accompli dans ma vie ». Un message porteur d’espoir pour les fans qui redoutaient un coup d’arrêt brutal à sa carrière.
Une rééducation qui dépasse les attentes médicales
L’orthopédiste chargé de son suivi, le docteur Martin O’Malley, s’est lui aussi montré particulièrement impressionné par l’implication de l’ailier. « Je ne pense pas avoir vu un mollet aussi fort que le sien », a confié le spécialiste. « Au bout de six à huit semaines, il faisait déjà des doubles extensions sur la pointe des pieds. Il a tellement travaillé son mollet que les effets secondaires habituels de perte de force, je ne pense pas qu’il en aura ».
Ce témoignage illustre à quel point le joueur de 27 ans prend sa rééducation au sérieux. Sa détermination pourrait lui permettre de réapparaître plus tôt que prévu, même si la franchise ne souhaite pas brûler les étapes. Le staff médical des Celtics garde une ligne de conduite claire : aucun risque inconsidéré, mais un suivi rigoureux qui laisse entrevoir des perspectives encourageantes.
Il faut dire que l’absence de Tatum change tout pour Boston. L’ailier venait d’être nommé pour la quatrième fois consécutive dans la All-NBA First Team, symbole de sa régularité et de son importance dans les ambitions de la franchise. Sans lui, l’équipe conserve du talent, mais perd son véritable catalyseur offensif et défensif.
Le vestiaire, cependant, reste soudé autour de cette épreuve. Jaylen Brown et Derrick White assument déjà leurs nouvelles responsabilités, tandis que Tatum continue de travailler dans l’ombre. Son éventuel retour cette saison, même tardif, pourrait transformer le visage d’une campagne qui s’annonce semée d’embûches.
