puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’été est souvent synonyme de repos pour les stars NBA, mais certains choisissent d’y voir une occasion d’évoluer encore. Anthony Edwards fait clairement partie de cette deuxième catégorie. À seulement 23 ans, l’arrière des Timberwolves a déjà l’ambition de transformer son jeu pour passer un nouveau cap et inscrire son nom parmi les références de sa génération.
Après une saison bouclée à plus de 27 points de moyenne, Edwards ne se contente pas de son statut de franchise player. Selon Shams Charania, il a passé son intersaison enfermé dans la salle, concentré sur le développement d’un arsenal offensif inspiré des plus grands. Le but est clair : être encore plus imprévisible et redoutable quand le rythme ralentit, notamment en playoffs.
Dans l’émission NBA Today, Charania a livré des détails précis sur son approche : « Cet été, la priorité numéro 1 d’Anthony Edwards est une nouvelle zone de développement : le jeu au poste, que ce soit mid-post, high-post ou low-post. Il veut établir un vrai jeu en midrange et travailler le fadeaway depuis le poste. Il a étudié énormément de vidéos de Kobe et MJ pour comprendre comment ils parvenaient à créer leur tir dans ces situations. Minnesota pense que ce sera un élément clé de son arsenal, surtout dans les moments où le jeu devient plus lent, comme en fin de match ou en playoffs. »
Une évolution offensive qui pourrait changer la donne pour Minnesota
Si Edwards avait déjà prouvé sa capacité à dominer face aux défenses adverses, il lui manquait parfois une arme pour répondre aux prises à deux. En janvier dernier, il avait d’ailleurs reconnu publiquement que ces situations l’agaçaient et qu’il devait y trouver une solution. Depuis, il a tenu parole et a décidé de s’attaquer au problème de front.
Étudier Bryant et Jordan n’est pas un hasard. Leur faculté à jouer dos au panier, à tourner autour de leur défenseur et à tirer au-dessus de lui, a longtemps fait leur force. Edwards, bien que mesurant 1m93 pour 102 kilos, mise sur sa puissance athlétique pour reproduire ce schéma. Sa force physique, combinée à sa vitesse, pourrait lui permettre de convertir même les tirs les plus complexes en options réalistes.
Minnesota voit dans cette transformation la possibilité d’un tournant. Si Edwards parvient à intégrer efficacement ce jeu au poste et en midrange, son arsenal deviendra quasiment impossible à limiter. Ses statistiques pourraient s’élever encore, mais surtout, l’impact collectif de l’équipe serait renforcé, avec une capacité accrue à gérer les moments critiques des rencontres.
À ce stade de sa carrière, Edwards reste en construction. Cinq ans seulement après son arrivée dans la ligue, il est déjà perçu comme un futur visage de la NBA. Mais c’est justement en ajoutant ces détails, en étudiant les plus grands, qu’il pourrait franchir le cap définitif. Pour les Timberwolves, ce travail acharné laisse espérer une saison historique et une vraie chance de s’imposer dans une conférence Ouest toujours plus relevée.
