NBA – Pourquoi Zion Williamson doit absolument éviter les blessures en 2026

La star NBA des New Orleans Pelicans, Zion Williamson
NBA (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Zion Williamson a surpris tout le monde lors du Media Day des Pelicans avec une transformation physique spectaculaire. L’ailier-fort, longtemps critiqué pour son manque de condition et ses blessures à répétition, est apparu plus affûté que jamais. Cette évolution soulève des questions : s’agit-il seulement d’un choix de santé, ou bien d’une nécessité contractuelle pour sécuriser son avenir en NBA ?

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Depuis son arrivée en 2019 en tant que premier choix de draft, le parcours de Williamson a été miné par les blessures. Malgré un talent indéniable, il n’a disputé que 85 matchs au cours de ses trois premières saisons, un chiffre bien en-deçà des attentes pour un joueur censé être le visage de la franchise. Pourtant, en 2022, la Nouvelle-Orléans lui a accordé une prolongation maximale de 197 millions de dollars. Un pari risqué, assorti de clauses très strictes.

Selon Molly Morrison de Bleacher Report, la deuxième année de ce contrat marquait une étape décisive. « S’il jouait un certain nombre de matchs lors de la deuxième saison, alors les trois dernières années devenaient garanties. Mais il n’a pu jouer que 30 matchs, ce qui a déclenché la clause supprimant ces garanties », a-t-elle expliqué. Concrètement, l’avenir financier de Williamson dépend désormais de son assiduité sur le parquet et de son état de forme.

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Un contrat construit sur la performance et la discipline physique

Pour maintenir la validité de son deal, Williamson doit répondre à deux critères. « Six fois par saison, il doit monter sur la balance et prouver que son poids et son pourcentage de masse grasse ne dépassent pas environ 134 kilos. À chaque fois qu’il réussit, 20 % du salaire de la saison suivante est garanti. Ensuite, il doit jouer 41 matchs pour garantir 40 % supplémentaires, puis chaque tranche de dix matchs lui rapporte 20 % de plus jusqu’à atteindre un total de 61 matchs », précise Morrison.



Cette mécanique de garanties progressives explique pourquoi la transformation physique du joueur a tant marqué les esprits cet automne. Malgré ses limites en termes de matchs joués l’an dernier, les Pelicans n’ont pas utilisé leur option pour couper son contrat avant le 15 juillet. Résultat : la saison 2025-26 est intégralement validée. Mais les deux dernières années, pour un total de 87 millions de dollars, restent conditionnées à ses performances futures.

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L’histoire récente incite toutefois à la prudence. Williamson a déjà manqué une saison entière (2021-22) et n’a atteint la barre des 70 matchs qu’une seule fois depuis ses débuts. Avec seulement deux saisons à plus de 60 matchs, son profil reste fragile. D’où la nécessité, pour la franchise, d’inscrire ces garde-fous financiers, afin de ne pas investir massivement dans un joueur absent la majorité du temps.

Lorsqu’il est disponible, l’impact de Williamson ne fait aucun doute. Avec 24,7 points, 6,6 rebonds et 4,3 passes de moyenne en carrière, il a prouvé qu’il pouvait transformer les Pelicans en candidats aux Playoffs. Mais sans lui, la franchise a systématiquement sombré dans l’anonymat, incapable de rivaliser dans une Conférence Ouest surchargée.

Conférence Ouest NBA 24/24 New Orleans Pelicans Zion Williamson