puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Un nouveau chapitre s’ouvre pour Dallas, et il ne ressemble à aucun autre de ces dernières années. L’équipe s’apprête à débuter son premier camp d’entraînement sans Luka Doncic depuis 2017. Une page se tourne, mais un autre visage bien connu de la NBA est désormais chargé de porter l’espoir des Mavericks.
En février dernier, la franchise texane a misé gros en attirant Anthony Davis, transféré des Lakers dans le deal impliquant Doncic. La star intérieure a connu un contretemps médical en juillet, avec une opération de la rétine, mais elle a finalement reçu le feu vert pour participer pleinement au camp. Un soulagement pour Dallas, qui mise énormément sur sa présence et son expérience.
Davis a déjà repris le travail en cinq-contre-cinq il y a quelques jours et semble prêt à jouer le 6 octobre lors du premier match de présaison face au Thunder. Même si son temps de jeu restera sans doute limité, l’important est ailleurs : son retour progressif et la perspective d’une saison où il devra tenir un rôle majeur. Comme l’a résumé un proche du dossier, « Davis a franchi une étape clé, il est prêt à se concentrer sur le terrain et à se projeter vers une saison complète ».
Anthony Davis, le nouveau pilier du projet Mavericks
L’ancien numéro un de draft de 2012 doit assumer une grande partie des responsabilités offensives en l’absence de Kyrie Irving, écarté jusqu’en janvier après sa blessure au genou. Lorsque ce dernier reviendra, il formera avec Davis, Klay Thompson, le rookie numéro un Cooper Flagg et Dereck Lively un cinq majeur particulièrement intrigant. Dallas espère que cette combinaison de jeunesse et d’expérience permettra d’oublier la déception de la saison passée.
Mais avant de penser aux playoffs, Davis doit d’abord retrouver de la continuité. Son passage de Los Angeles à Dallas en février dernier avait été perturbé par une blessure à l’adducteur gauche qui l’avait privé de plusieurs semaines de compétition. Résultat : seulement huit matchs disputés sous le maillot texan avant la fin de saison régulière, malgré un impact statistique impressionnant.
Ses chiffres restent ceux d’un joueur dominant : 24,7 points, 11,6 rebonds, 3,5 passes, 2,2 contres et 1,2 interception de moyenne sur 51 matchs cumulés entre les Lakers et les Mavericks. De quoi confirmer que, lorsqu’il est sur le parquet, Davis fait partie de l’élite à son poste. La véritable interrogation reste sa capacité à tenir une saison complète et à se montrer décisif dans les moments clés.
Le camp d’entraînement qui démarre à Vancouver sera donc scruté avec attention. Pour Dallas, c’est l’occasion de construire de nouvelles bases sans Doncic, autour d’un leader qui connaît les sommets mais aussi les frustrations liées aux blessures. Si Anthony Davis parvient à rester en bonne santé, il pourrait transformer une saison de transition en une campagne pleine de promesses.
