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Par Rédaction | Sport
L’arrivée d’Al Horford chez les Warriors n’a pas fini de faire parler. À 39 ans, l’ancien All-Star a choisi de rejoindre Golden State pour tenter une ultime course au titre, et les détails de son contrat viennent tout juste d’être dévoilés. Un élément en particulier attire l’attention : une clause qui pourrait bien peser lourd si la franchise décidait un jour de s’en séparer.
Les Warriors devraient retrouver un jeu un peu plus traditionnel cette saison, en s’éloignant notamment du fameux small-ball. Steve Kerr veut un vrai pivot sur lequel il peut compter, et il a trouvé son bonheur en la personne de Al Horford. On en sait justement un peu plus sur les détails de son contrat.
Selon les informations de Michael Scotto (HoopsHype), le vétéran intérieur a signé un contrat de deux ans d’une valeur totale de 12 millions de dollars, obtenu via l’exception de milieu de niveau. Mais le plus intéressant réside dans la présence d’un trade kicker de 15 %, une prime qui s’activerait automatiquement en cas de transfert. Cette clause garantit à Horford une sécurité financière supplémentaire et confirme la confiance que les Warriors semblent lui accorder.
Un pari d’expérience pour renforcer la peinture
Le joueur formé à Florida arrive à San Francisco avec une réputation solide de défenseur et de leader de vestiaire. Capable de défendre plusieurs positions et d’apporter du spacing grâce à son tir extérieur, Horford incarne le profil d’expérience que Steve Kerr recherchait pour encadrer Jonathan Kuminga et Trayce Jackson-Davis. À ce stade de sa carrière, il n’a plus rien à prouver individuellement, mais conserve une motivation intacte. « Je veux continuer à jouer au plus haut niveau, tant que mon corps me le permet, et aider une équipe à gagner », déclarait-il récemment en conférence de presse.
Cette signature s’inscrit dans une intersaison où Golden State a cherché à retrouver de la stabilité et de la profondeur après une saison 2024-25 frustrante. Horford, avec ses 17 années d’expérience NBA, devrait rapidement s’intégrer dans le système collectif des Warriors, fondé sur la lecture du jeu et la circulation du ballon. Sa capacité à poser des écrans solides, protéger le cercle et relancer proprement en font un complément idéal aux stars offensives de l’équipe.
Reste à savoir comment son temps de jeu sera géré dans une rotation déjà bien fournie, entre Draymond Green, Kevon Looney et le jeune Jackson-Davis. Mais son rôle de mentor pourrait s’avérer aussi précieux que ses minutes sur le terrain.
En ajoutant un joueur aussi intelligent et discipliné, Golden State envoie un message clair : l’organisation n’a pas encore dit son dernier mot. Horford, quant à lui, semble prêt à relever un nouveau défi — et à le faire sous les couleurs d’une franchise qui connaît mieux que personne la recette du succès.
