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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La NBA s’est une nouvelle fois enflammée autour de Giannis Antetokounmpo. Le double MVP des Milwaukee Bucks aurait sérieusement envisagé un départ durant l’été, et son unique destination possible se situerait du côté de la côte Est. Cette révélation a bouleversé le paysage des transferts, faisant de New York le point central de toutes les spéculations. Mais derrière le rêve sportif, une raison bien plus personnelle pourrait expliquer cet intérêt inattendu.
Selon les informations de Shams Charania (ESPN), Giannis Antetokounmpo n’aurait eu d’yeux que pour les New York Knicks au cours de la dernière intersaison. Des discussions auraient même eu lieu entre les deux organisations en août, sans qu’un accord concret ne soit trouvé. L’idée d’associer le “Greek Freak” à Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns avait pourtant de quoi faire trembler toute la Conférence Est. Les Knicks, désormais candidats sérieux au titre, représentaient une option crédible à bien des égards.
Ce souhait de rejoindre New York ne serait pas uniquement motivé par des considérations sportives. Plusieurs observateurs estiment qu’Antetokounmpo recherche avant tout un équilibre entre sa carrière et sa vie personnelle. C’est ce qu’a expliqué le journaliste Kevin O’Connor (Yahoo Sports), qui a mis en avant un argument géographique surprenant mais pertinent : « À noter : le seul aéroport des États-Unis qui propose des vols directs toute l’année vers Athènes, en Grèce, est celui de Newark, dans le New Jersey. Tous les autres ne le font que de manière saisonnière. »
Un argument logistique qui fait sens pour Giannis
Cette précision prend tout son sens depuis que le média grec Tovima a révélé que Giannis Antetokounmpo aurait décidé d’installer sa famille à Athènes de manière permanente. Pour un joueur attaché à ses racines et à ses proches, la possibilité de voyager plus facilement vers la Grèce représente un atout considérable. Rejoindre une franchise basée à New York lui offrirait donc une proximité bien plus pratique que Milwaukee, où chaque déplacement nécessite une organisation complexe.
L’autre élément à considérer reste la situation sportive des Bucks. Giannis a exprimé à plusieurs reprises son désir d’évoluer dans une équipe compétitive capable de viser le titre. Les Knicks, finalistes de conférence la saison passée, incarnent justement ce type de projet ambitieux, construit autour d’un collectif solide et d’une culture renaissante.
Si aucun transfert n’est actuellement à l’ordre du jour, cette attirance pour New York ne passe pas inaperçue. Antetokounmpo reste sous contrat jusqu’en 2027, mais sa clause de joueur lui permettrait de se libérer avant cette échéance. Les rumeurs devraient rester en veille jusqu’à la trade deadline 2026, mais la perspective d’un “Greek Freak” en bleu et orange continue d’alimenter les fantasmes.
Dans un contexte où la moindre déclaration peut influencer le marché, les Bucks savent que leur marge de manœuvre est mince. Retenir Giannis implique de lui offrir un projet à la hauteur de ses ambitions, sous peine de voir d’autres horizons devenir irrésistibles. Et pour New York, l’idée de voir débarquer une icône mondiale mêlant puissance, charisme et identité internationale relève du rêve absolu.
