NBA – Ancien Laker, D’Angelo Russell lourdement épinglé : « Hâte qu’il parte »

NBA D'Angelo Russell
NBA (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

D’Angelo Russell débute une nouvelle aventure au Texas avec l’espoir de relancer une carrière marquée par les hauts et les bas. Passé par plusieurs équipes ces dernières années, l’ancien All-Star des Lakers veut tourner la page et s’imposer durablement aux Mavericks. Pourtant, certains analystes doutent de sa capacité à s’inscrire dans la durée. Parmi eux, Bill Simmons, célèbre voix de la NBA, n’a pas mâché ses mots à propos du meneur américain.

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Connu pour ses opinions franches, Simmons a comparé la carrière de Russell à celle d’un invité qu’on apprécie… mais seulement pour un temps limité. Selon lui, le joueur de 29 ans brille souvent à son arrivée dans une nouvelle équipe avant que la relation ne s’essouffle. Une tendance qui s’est vérifiée à Los Angeles, Brooklyn, puis Minnesota, et qui pourrait bien se répéter à Dallas si Russell ne parvient pas à trouver une stabilité dans son jeu.

« C’est ton pote qui vient te rendre visite, et c’est génial le premier jour. Mais au bout de six jours, tu te dis : “Bon, j’ai hâte qu’il parte.” Voilà, c’est D-Lo », a lancé Bill Simmons dans son dernier podcast. « Il sera super pendant deux mois à Dallas, les gens diront : ‘Quel coup de maître ! D-Lo vient de planter 35 points !’ Mais heureusement, ils n’auront pas à s’inquiéter de sa version des playoffs, car Kyrie sera de retour d’ici là. »

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Un talent évident, mais un impact souvent éphémère

Depuis sa draft en 2015 en deuxième position, D’Angelo Russell peine à trouver un foyer durable dans la ligue. Après un début mitigé chez les Lakers, il s’est révélé à Brooklyn, décrochant une sélection au All-Star Game avant de repartir dans un nouveau cycle de transferts. Les Warriors, les Timberwolves puis un second passage à Los Angeles ont suivi, sans qu’il ne parvienne à stabiliser sa place de leader fiable.



À 29 ans, Russell affiche encore de belles statistiques (12,9 points, 2,8 rebonds et 5,1 passes en moyenne la saison dernière), mais son irrégularité reste un frein. Son adresse au tir (39 %) illustre un joueur capable de coups d’éclat… sans constance suffisante pour peser sur le long terme. À Dallas, où la hiérarchie offensive est déjà dominée par Anthony Davis et Kyrie Irving, il devra trouver un rôle complémentaire sans empiéter sur l’équilibre collectif.

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Cette situation pourrait pourtant jouer en sa faveur. En débarquant dans une équipe compétitive, Russell aura moins de pression et plus de liberté pour se concentrer sur son efficacité. Les Mavericks misent sur sa capacité à dynamiser la rotation extérieure, notamment en début de saison, lorsque Kyrie sera ménagé. L’enjeu sera d’éviter le schéma habituel : un bon départ, suivi d’une lente érosion de la confiance.

S’il veut prouver que son passage à Dallas ne sera pas qu’un épisode de plus dans une carrière mouvementée, D’Angelo Russell devra démontrer qu’il peut être plus qu’un simple invité de passage. Pour la première fois depuis longtemps, l’environnement semble propice. Reste désormais à voir s’il saura enfin transformer le talent en constance, et la promesse en véritable impact.

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