Par Rédaction | Sport
Anthony Davis débute la saison dans un contexte inédit, au cœur d’une équipe ambitieuse et pleine de promesses. À 32 ans, la nouvelle star des Dallas Mavericks s’entoure d’un mélange explosif de jeunesse et de talent, notamment aux côtés de Kyrie Irving et du phénomène Cooper Flagg. Et comme souvent, le vétéran a trouvé le moyen d’imposer sa marque, avec humour et assurance.
Lors d’un tournage promotionnel en compagnie de ses deux coéquipiers, tous anciens premiers choix de draft, Davis a été invité à commenter une séance photo où ils lèvent chacun un doigt pour symboliser leur rang à la draft. Fidèle à son sens de la répartie, le champion NCAA 2012 n’a pas hésité à détourner la symbolique du geste à sa manière.
« Je vois trois premiers choix de draft, deux qui viennent d’écoles qu’on ne peut pas écrire sans les lettres U et K. On ne peut pas écrire Duke sans UK. Ils lèvent le numéro un pour moi, parce que je suis le seul parmi nous trois à avoir remporté un titre national », a plaisanté Anthony Davis, sourire en coin. Une manière subtile de rappeler à ses jeunes coéquipiers que son palmarès reste unique parmi les anciens first picks du groupe.
Une carrière universitaire qui a marqué son époque
Avant de devenir une figure dominante en NBA, Davis avait déjà marqué l’histoire de Kentucky. En 2012, il menait les Wildcats à un parcours parfait en NCAA, ponctué d’un triomphe en finale face à Kansas (67-59). Avec 14,2 points, 10,4 rebonds et 4,7 contres par match, il imposait une domination défensive rarement vue. Une performance qui reste la base de sa réputation d’ancre défensive d’élite, même des années plus tard.
Du côté de Kyrie Irving, l’histoire fut plus contrastée. Étincelant à Duke avec 17,5 points de moyenne et une adresse redoutable à 46 % à trois points, il n’avait pu disputer que 11 rencontres en raison d’une blessure au pied. Quant à Cooper Flagg, son passage universitaire a impressionné par sa polyvalence : 19,2 points, 7,5 rebonds et 4,2 passes, avec une présence constante des deux côtés du parquet, malgré une élimination en demi-finale du tournoi NCAA.
Cette mise au point pleine d’esprit d’Anthony Davis ne cache pourtant pas un fond de vérité : son expérience et ses accomplissements le placent encore un cran au-dessus de ses partenaires. Et sur le terrain, les premiers signaux sont tout aussi encourageants. Contre Utah en présaison, il a signé 25 points, 6 rebonds, 2 passes, 2 contres et 2 interceptions, rappelant qu’il reste un monstre de polyvalence.
Avec le retour de Kyrie Irving dans quelques mois, Dallas s’avance avec un effectif dense et équilibré, où l’expérience de Davis fait le lien entre générations. Si la cohésion suit, la franchise texane pourrait bien s’inviter parmi les véritables prétendants de la saison.