Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’été 2025 n’a pas été de tout repos pour les fans des Milwaukee Bucks. Entre rumeurs de transfert et incertitudes autour de l’avenir de Giannis Antetokounmpo, la tension s’est installée dans le Wisconsin. Pourtant, le double MVP a récemment clarifié une partie de ses intentions, dévoilant aussi un souhait plus intime qui dépasse les frontières de la NBA.
Durant la période estivale, la franchise du Wisconsin a fait tout son possible pour rassurer sa superstar. Le recrutement de Myles Turner, censé lui offrir un soutien intérieur solide, témoigne d’une réelle volonté de bâtir autour de lui. Si cette alliance parvient à fonctionner, Milwaukee pourrait redevenir un sérieux prétendant à l’Est. Mais malgré son attachement affiché à la franchise, Antetokounmpo semble désormais regarder au-delà de sa carrière américaine.
Sur le plateau de l’émission grecque The 2Night Show diffusée sur ANT1, il a confié sans détour : « J’ai 30 ans, je peux jouer en NBA jusqu’à 36 ou 38 ans. J’aimerais finir ma carrière dans une équipe grecque, pourquoi pas ? » Une déclaration qui a fait vibrer tout un pays et semé le doute dans le cœur des fans des Bucks, conscients que leur idole pense déjà à son retour aux sources.
Un retour en Grèce comme horizon final pour Giannis
Cette projection laisse entrevoir encore plusieurs années de domination du côté de Milwaukee, mais aussi un compte à rebours discret vers la fin d’une ère. Le joueur, auréolé d’un palmarès exceptionnel, reste profondément attaché à ses racines. L’été dernier, il a mené la Grèce vers une médaille de bronze historique à l’EuroBasket 2025, renforçant encore son statut de héros national.
Et si Antetokounmpo a déjà tout gagné en NBA, le plaisir de triompher sous le maillot grec reste incomparable pour lui. « Je ne veux pas vivre aux États-Unis », a-t-il avoué sans détour. « Dès que je quitterai la NBA, je veux retourner en Grèce. Je pourrais finir ma carrière ici, que l’équipe s’appelle Filathlitikos, l’Olympiakos, le Panathinaïkos ou l’Aris, je parle de toutes ces équipes maintenant. » Des mots qui confirment qu’au-delà du basketball, le lien entre Giannis et son pays natal demeure indéfectible.
D’après plusieurs médias grecs, sa femme Mariah et leurs enfants auraient déjà entamé leur retour au pays, préparant ainsi la vie post-NBA de la famille Antetokounmpo. Ce choix symbolique illustre la volonté du joueur de se rapprocher de ses racines, loin du tumulte américain.
Avant de devenir une icône mondiale, Giannis avait débuté sa carrière professionnelle à Filathlitikos, dans les divisions grecques. Revenir un jour là où tout a commencé représenterait bien plus qu’un simple geste sportif : une boucle bouclée, une conclusion poétique à une trajectoire unique. Pour la NBA, ce serait la fin d’un chapitre doré ; pour la Grèce, le retour de son fils prodige.