puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’été 2025 n’a pas été de tout repos pour les Golden State Warriors. Entre la situation prolongée de Jonathan Kuminga et la nécessité de renforcer un effectif vieillissant autour de Stephen Curry, la franchise a dû jongler avec les priorités. Parmi leurs décisions majeures, le retour de Gary Payton II pour une saison à 3,3 millions de dollars a suscité autant d’espoir que de doutes.
L’idée derrière cette signature était claire : consolider la défense extérieure aux côtés de Curry grâce à un joueur énergique et expérimenté. À 32 ans, Payton II reste un défenseur redouté, mais certains observateurs commencent à se demander si son impact est toujours au niveau attendu. Ses premières apparitions en présaison ont laissé un goût d’inachevé, alimentant les critiques sur le choix des dirigeants de Golden State.
Le journaliste Peter O’Keefe de FanSided n’a pas mâché ses mots : « Les Warriors n’ont joué que trois matchs de présaison jusqu’à présent, mais il devient déjà évident que l’un de leurs mouvements estivaux n’était peut-être pas le bon. Gary Payton II n’a pas vraiment enflammé les débats, ressemblant au même joueur dont les limites offensives ne sont plus compensées par son statut d’ancien élite défensif. »
Un pari risqué sur la durée pour les Warriors
Selon O’Keefe, Golden State aurait pu viser un joueur à plus fort potentiel pour compléter sa rotation : « Avec autant de talent désormais dans la ligue, les Warriors ont peut-être commis une erreur en ne cherchant pas une option à plus haut plafond en fin d’effectif. » Payton II, pourtant efficace aux tirs (71,4 % de réussite et 50 % à trois points), affiche des statistiques modestes : 5,5 points, 0,5 rebond, 0,5 interception et aucune passe décisive en moyenne sur deux matchs.
Ces chiffres bruts ne racontent cependant qu’une partie de l’histoire. Le jeu de Payton II ne se mesure pas toujours dans les statistiques : ses déplacements, son travail d’écran et sa communication défensive restent essentiels dans le système de Steve Kerr. Mais avec un différentiel de -11,5 sur le parquet, difficile d’ignorer que son impact global reste à démontrer dans ce début de présaison.
La question de l’âge s’invite naturellement dans le débat. À 32 ans et après plusieurs blessures, la condition physique du vétéran pourrait devenir un facteur déterminant dans sa capacité à rester performant. Son style de jeu, basé sur l’énergie et l’explosivité, lui laisse peu de marge en cas de baisse athlétique.
Malgré tout, il serait prématuré de tirer des conclusions hâtives. Les Warriors ont encore le temps d’ajuster leur rotation et de permettre à Payton II de retrouver son rythme avant la saison régulière. Si son corps tient le coup, son expérience et sa combativité pourraient encore peser dans la quête d’un nouveau titre pour Golden State.
