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Par Rédaction | Sport
Anthony Edwards n’a jamais eu la langue dans sa poche, et sa dernière sortie médiatique le prouve une nouvelle fois. Alors que les rumeurs de transferts secouent régulièrement la NBA, la star des Timberwolves a tenu à préciser comment il souhaiterait apprendre une telle nouvelle si elle devait le concerner un jour. Une mise au point pleine de franchise, fidèle à l’image du joueur.
Interrogé par Shams Charania, Edwards a exprimé sans détour son agacement face à la manière dont certains joueurs découvrent leur transfert sur les réseaux sociaux. Pour lui, un tel événement mérite au minimum un contact humain, loin du tumulte médiatique. L’arrière de 24 ans estime qu’un simple message personnel serait la moindre des choses dans une ligue où tout finit trop souvent par fuiter.
« Si je dois être transféré, tu ferais mieux de m’envoyer un put**n de message », a-t-il déclaré à Charania. « Ne balance pas ça sur Twitter ou X, ou peu importe. Envoyez-moi un message. Prévenez-moi ! » Une franchise rare dans un milieu où les décisions tombent souvent sans prévenir, parfois avant même que les joueurs concernés ne soient mis au courant.
Une leçon de respect dans une ligue où tout va trop vite
L’exemple de Luka Doncic a d’ailleurs été cité par Shams lui-même, qui avait révélé la bombe de son transfert avant que le Slovène n’en soit informé. Le meneur avait découvert la nouvelle en même temps que tout le monde, à travers le post du journaliste. Une situation qu’Edwards redoute plus que tout, refusant d’être pris au dépourvu dans un moment aussi marquant pour une carrière.
Fort heureusement pour lui, les chances de le voir partir semblent minimes. Edwards est aujourd’hui le visage de la franchise du Minnesota, auteur d’une saison à 27,6 points, 5,7 rebonds et 4,5 passes de moyenne. À 24 ans, il compte déjà trois sélections au All-Star Game et deux nominations dans les équipes All-NBA. Une trajectoire fulgurante qui le place parmi les leaders les plus prometteurs de la ligue.
Sous son impulsion, les Timberwolves ont atteint les Finales de Conférence à deux reprises et s’affirment comme une force montante de l’Ouest. Aux côtés de Rudy Gobert, Julius Randle et Jaden McDaniels, Edwards porte désormais les plus grandes ambitions de la franchise, bien déterminée à franchir un nouveau cap après un bilan de 49 victoires la saison passée.
Mais derrière son discours sur les transferts, c’est surtout une question de respect qu’il soulève. Dans une NBA souvent guidée par la logique des transactions, Edwards rappelle que les joueurs ne sont pas de simples actifs. Cette humanité assumée renforce son image de leader naturel, capable de défendre ses convictions avec autant de force qu’il attaque le cercle.
