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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
À seulement 18 ans, Cooper Flagg fait déjà tourner les têtes dans le monde du basketball. Considéré comme l’un des plus grands espoirs de sa génération, le jeune ailier incarne l’avenir des Dallas Mavericks, qui misent sur lui pour accompagner leur nouvelle ère. Pourtant, la transition vers le niveau NBA est exigeante, et le prodige doit apprendre à s’adapter à ce nouvel environnement.
En présaison, Flagg a commencé à montrer un aperçu de son potentiel, notamment face aux Lakers mercredi dernier. Durant cette rencontre, il a disputé 28 minutes pour 13 points, deux rebonds et trois passes décisives, confirmant son sens du jeu et son intelligence collective. S’il n’a pas encore trouvé toute son aisance, ses qualités défensives et son énergie laissent entrevoir un avenir brillant sous le maillot texan.
Interrogé sur le jeune joueur après la rencontre, l’entraîneur des Lakers, JJ Redick, a tenu à calmer les comparaisons. « Il ne me rappelle vraiment personne. Je sais que la comparaison avec Grant Hill revient souvent, mais Cooper est un joueur unique. Ses instincts défensifs et sa capacité à créer le jeu dépassent largement la moyenne des jeunes de 18 ans. C’est un travailleur, et je m’attends à le voir devenir un excellent tireur. Il a un vrai sens du jeu… Ses qualités défensives et de création sautent immédiatement aux yeux. »
Un profil déjà complet pour un joueur aussi jeune
Les parallèles avec Grant Hill ne sont pas anodins. Comme l’ancien ailier de Detroit, Flagg combine envergure, agilité et polyvalence. Capable de défendre sur presque toutes les positions, il s’impose déjà comme une présence intimidante près du cercle. En attaque, son sens de la passe et sa lecture du jeu rappellent également l’ancien All-Star, un profil rare pour un joueur à peine majeur.
Les Mavericks, de leur côté, se trouvent dans une situation idéale : un effectif compétitif, renforcé par un jeune talent à fort potentiel. L’organisation voit en Flagg un maillon essentiel de sa stratégie à long terme, notamment grâce à sa capacité à s’intégrer dans un collectif déjà bien en place. Son rôle pourrait rapidement s’élargir si ses performances se confirment au fil des mois.
Pour les Lakers, en revanche, la présaison tourne à la déception. L’équipe, dirigée par Redick, cherche encore la bonne formule dans ses rotations et n’a pas réussi à maintenir de la constance, ni en attaque ni en défense. La lourde défaite face à Dallas (121-94), marquée par un dernier quart perdu 37-8, illustre le manque de cohésion d’un groupe encore en construction.
Cette victoire symbolique pourrait bien lancer la dynamique des Mavericks avant le début de la saison régulière. Si Flagg continue sur cette voie, son ascension pourrait s’accélérer plus vite que prévu. Pour Dallas, il représente bien plus qu’un simple rookie : il incarne la promesse d’un futur dominé par un nouveau visage, celui d’un joueur à la fois talentueux, discipliné et déjà prêt à défier les attentes.
