Par Rédaction | Sport
De retour après une blessure rare qui avait écourté sa dernière campagne, Victor Wembanyama s’apprête à reprendre le fil de son ascension. L’intérieur français, déjà considéré comme un talent générationnel après seulement deux saisons, entame 2025-26 avec des attentes immenses autour de lui. Mais au-delà de ses performances, c’est aussi son influence grandissante au sein de l’organisation texane qui attire désormais l’attention.
Récemment, le podcast Road Trippin a consacré un long segment au prodige des Spurs, réunissant Richard Jefferson, Kendrick Perkins, Channing Frye et Allie Clifton. Tous ont salué son impact précoce et sa maturité impressionnante pour son âge. Perkins, notamment, n’a pas mâché ses mots : selon lui, Wembanyama ne se contentera pas de briller offensivement, mais pourrait dominer l’autre moitié du terrain.
« Je pense qu’il va remporter le titre de Défenseur de l’année. Et il est méchant. C’est un vrai pitbull ! », a lancé l’ancien champion NBA Kendrick Perkins, impressionné par la détermination du Français. Cette déclaration, relayée avec enthousiasme, illustre la manière dont Wemby a déjà conquis le respect des anciens joueurs par son intensité et son approche du jeu.
Wembanyama, un leader précoce qui veut aller vite avec San Antonio
Richard Jefferson a, lui, révélé un aspect plus stratégique du jeune joueur. « Il y a des rumeurs dans le monde du basket selon lesquelles, très tôt, Wemby aurait dit aux gens à San Antonio : j’ai besoin de plus d’aide. J’ai besoin de meilleurs joueurs autour de moi », a-t-il raconté, estimant que cette attitude traduisait avant tout son envie de gagner rapidement. Loin d’être perçu comme une critique, ce discours témoigne d’une volonté de bâtir un projet compétitif sans attendre.
Jefferson a d’ailleurs comparé la situation du Français à celle de stars précoces du passé. « C’est le type de joueur pour lequel il faut bouger vite. Comme Zion Williamson à ses débuts. Ou Blake Griffin, à qui les Clippers ont immédiatement ajouté Chris Paul et Jamal Crawford », a-t-il rappelé. Ce parallèle souligne le sentiment d’urgence qui entoure Wembanyama : un talent rare qu’il faut entourer efficacement avant que la fenêtre ne se referme.
Perkins a lui aussi insisté sur cet aspect temporel. « L’histoire montre que les géants de plus de 2m15 n’ont pas souvent des carrières de 15 ans. J’espère qu’il dérogera à la règle, mais son créneau n’est pas le même que celui des autres », a-t-il ajouté, soulignant la fragilité potentielle des corps de cette envergure et la nécessité de maximiser chaque saison.
Les dirigeants de San Antonio semblent avoir entendu le message. L’arrivée de Kelly Olynyk apporte une vraie profondeur à l’effectif, offrant au Français un partenaire capable d’espacer le jeu et de soulager la pression intérieure. De même, l’ajout de Lindy Waters III pour renforcer le tir extérieur va dans le sens d’une meilleure complémentarité autour du jeune prodige.