Par Rédaction | Sport
Depuis plus d’une décennie, Stephen Curry et Steve Kerr incarnent le cœur battant des Golden State Warriors. Ensemble, ils ont construit une dynastie moderne, marqué la NBA de leur empreinte et redéfini le basket collectif. Aujourd’hui, alors que Curry approche doucement de la fin de sa carrière, il semble clair sur un point : il ne veut jouer pour personne d’autre.
Dans un entretien accordé à Anthony Slater d’ESPN, le meneur de 37 ans a affirmé son souhait de terminer son parcours sous les ordres de Kerr. Cette fidélité s’explique autant par le respect mutuel que par la complicité née de leurs succès partagés. Depuis 2014, le duo a mené les Warriors à quatre titres NBA et à six finales, une prouesse rare dans l’histoire récente de la ligue.
« J’ai joué pour le coach [Mike Krzyzewski] deux fois aux championnats du monde, pour Mark Jackson, Keith Smart… Je ne veux pas rejouer pour un autre entraîneur », a déclaré Curry. « Nous méritons ça, je pense. Les choses changent dans cette ligue, on ne contrôle pas tout, mais je crois que notre situation est unique et qu’on mérite de la vivre jusqu’au bout. »
Un duo historique qui symbolise une ère de succès
Depuis son arrivée dans la ligue, Curry a connu plusieurs visages sur le banc des Warriors : Don Nelson, Keith Smart, Mark Jackson… Mais c’est avec Steve Kerr que le meneur a trouvé son équilibre et son meilleur niveau. L’ancien shooteur des Bulls, arrivé en 2014, a su révéler toute la dimension de son jeu et lui a permis de devenir l’un des tireurs les plus influents de l’histoire du sport.
Sous la direction de Kerr, Curry a conquis deux titres de MVP et s’est imposé comme la pièce maîtresse d’une machine offensive sans équivalent. Avec en moyenne 24,7 points, 4,7 rebonds et 6,4 passes sur sa carrière, il demeure, même à 37 ans, un modèle de constance et d’efficacité. Kerr, de son côté, a su instaurer une philosophie basée sur le mouvement, la solidarité et la liberté d’expression sur le parquet.
Au-delà des chiffres, leur relation est devenue un pilier émotionnel de la franchise. Kerr a toujours défendu son joueur face aux critiques, tandis que Curry lui rend la pareille par une loyauté rare. Ensemble, ils ont traversé les périodes de gloire comme les saisons plus délicates, sans jamais remettre en question leur lien de confiance.
L’arrivée de nouveaux visages comme Jimmy Butler ou Jonathan Kuminga ne change rien à cette réalité : tant que Kerr est sur le banc, Curry veut être sur le terrain. Il le répète, son ambition reste la même — gagner encore, mais le faire avec ceux qui ont écrit l’histoire à ses côtés.