Par Rédaction | Sport
La nouvelle saison démarre cette semaine pour Philadelphie, et l’enjeu est clair : faire oublier la déception de l’an dernier. Les Sixers ouvrent leur exercice 2025-26 face aux Boston Celtics, dans un contexte de revanche après une saison marquée par les blessures et un classement indigne de leur potentiel. L’équipe veut repartir sur de bonnes bases, portée par l’espoir d’un effectif enfin au complet.
Lors du précédent exercice, la franchise de Pennsylvanie n’avait terminé qu’à la 13e place de la Conférence Est, une chute brutale liée aux absences prolongées de Joel Embiid, Tyrese Maxey, Paul George et du rookie Jared McCain. Si les inquiétudes physiques ne se sont pas totalement dissipées, la situation semble plus optimiste aujourd’hui. Maxey est de retour à 100 %, Embiid affiche des signes positifs, tandis que Paul George retrouve son rythme après une opération du genou en juillet. Seul McCain devrait encore manquer le début de saison, en convalescence après une chirurgie du pouce.
Malgré ces incertitudes, la dynamique semble meilleure à Philadelphie. L’équipe conserve une base solide et dispose d’un mélange intéressant d’expérience et de jeunesse. Pour beaucoup d’observateurs, tout dépendra encore une fois de la santé d’Embiid, souvent fragilisé par ses genoux. Mais le moral dans le vestiaire est bon, et l’envie de rebondir, palpable.
Des ambitions mesurées, mais bien réelles
« C’est risqué de faire une prédiction qui dépend de la santé des 76ers, mais Joel Embiid a surpris tout le monde en apparaissant en présaison, plus léger et plus mobile qu’à n’importe quel moment en 2025 », a expliqué Andy Bailey de Bleacher Report. « Même en supposant qu’il rate plus de vingt matchs, la Conférence Est est assez faible pour que Philadelphie termine au-dessus du play-in. »
Après une intersaison prometteuse marquée par la signature de Paul George et la draft de Jared McCain, les attentes autour des Sixers avaient atteint des sommets. Désormais, elles se font plus prudentes, même si le talent est toujours là. Le troisième choix de la dernière draft, V.J. Edgecombe, complète un effectif qui peut viser haut si la cohésion s’installe rapidement et que la santé des stars tient sur la durée.
L’organisation sait qu’elle dispose d’une fenêtre de tir limitée autour d’Embiid et Maxey. L’objectif premier reste de retrouver la stabilité et de sécuriser une qualification directe pour les playoffs, sans passer par le play-in. Les conditions semblent réunies pour y parvenir, à condition d’éviter les rechutes qui ont miné la saison passée.
Dans un Est en pleine recomposition, les Sixers pourraient profiter d’une concurrence moins féroce pour retrouver leur statut de prétendant sérieux. L’ombre des blessures plane toujours, mais les fondations sont solides et le potentiel offensif de cette équipe pourrait bien en surprendre plus d’un.