Par Rédaction | Sport
L’annonce a surpris plus d’un observateur de la NBA. Alors que la saison approche à grands pas, Sacramento a décidé de miser sur Russell Westbrook. Un choix à la fois stratégique et symbolique, censé apporter une touche d’expérience et de caractère à un effectif en quête d’identité.
Les Sacramento Kings ont officialisé la signature de Russell Westbrook pour un contrat d’un an au salaire minimum vétéran, estimé à 3,6 millions de dollars, selon ESPN. À 36 ans, l’ancien MVP 2017 poursuit donc sa carrière avec une nouvelle aventure, après une saison passée chez les Denver Nuggets. Son arrivée répond à un besoin clairement identifié par les dirigeants : renforcer le banc et encadrer Dennis Schröder, fraîchement arrivé lui aussi.
Jake Fischer, journaliste pour le Stein Line Newsletter, a expliqué les motivations de cette décision. Selon lui, “les Kings ont observé leur effectif durant le camp d’entraînement et la présaison, et ont conclu qu’ils avaient besoin d’un supplément de savoir-faire vétéran derrière Dennis Schröder”. Il ajoute que “l’énergie et l’agressivité de Westbrook plaisent énormément à Doug Christie, dont les remplaçants ont peiné à produire la saison dernière.” Un profil donc bien ciblé pour un rôle précis.
Une arrivée qui intrigue et qui divise à Sacramento
Shams Charania, d’ESPN, avait révélé début octobre que “l’intérêt était mutuel entre Russell Westbrook et les Kings”, précisant que “l’équipe cherchait un meneur remplaçant, après avoir terminé 29e de la ligue en points et passes du banc la saison passée”. L’analyste a aussi souligné les nombreux liens existants entre Westbrook et plusieurs membres de l’organisation : “Il est proche de Domantas Sabonis, de Dennis Schröder, et entretient de bons rapports avec B.J. Armstrong et Scott Perry.” Ces connexions internes auraient facilité les discussions et accéléré la conclusion du deal.
Sur le plan sportif, les chiffres parlent encore pour lui. La saison dernière, Westbrook tournait à 13,3 points, 6,1 passes et 4,9 rebonds en 27,9 minutes. Même s’il n’est plus le joueur explosif de ses années MVP, il reste un compétiteur acharné, l’un des rares à avoir signé plusieurs saisons en triple-double. Cette énergie brute, combinée à son expérience, pourrait servir de moteur à une équipe en quête de régularité.
Les Kings, neuvièmes de la Conférence Ouest en 2024-25 (40 victoires pour 42 défaites), espèrent franchir un cap. Mais la concurrence est féroce : les Nuggets, Rockets ou Clippers se sont tous renforcés. Pour Doug Christie, le défi sera de trouver l’équilibre entre la jeunesse et l’expérience, tout en canalisant le tempérament de Westbrook au profit du collectif.
À ses côtés, des joueurs comme DeMar DeRozan, Zach LaVine et Domantas Sabonis forment un trio offensif intéressant, mais qui devra prouver sa complémentarité. Westbrook, désormais habitué aux rôles secondaires, pourrait être la pièce manquante pour insuffler un esprit de combativité à un groupe parfois trop irrégulier.