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Par Rédaction | Sport
Une nouvelle ère s’ouvre à Dallas, et elle porte déjà un nom qui suscite toutes les attentes. Le prodige formé à Duke s’apprête à disputer son premier match NBA, entouré d’une hype rarement vue pour un rookie. Les Mavericks, eux, semblent prêts à lui confier bien plus qu’un simple rôle d’observateur.
Cooper Flagg, premier choix de la dernière Draft, fera officiellement ses débuts en saison régulière cette semaine. Présenté depuis plusieurs années comme un talent NBA-ready, l’ailier va enfin pouvoir prouver ce qu’il vaut face à l’élite. Mais au-delà de son talent brut, c’est surtout son utilisation dans le système texan qui intrigue observateurs et fans. Selon ESPN, la franchise aurait déjà donné un indice clair lors de la présaison : Flagg a monté la balle sur 26 possessions, un chiffre qui ne doit rien au hasard.
Autrement dit, Dallas envisage de l’utiliser comme meneur sur certaines séquences. Une idée audacieuse, surtout avec la présence de D’Angelo Russell, censé tenir ce rôle en l’absence de Kyrie Irving. Mais selon plusieurs analystes, le staff souhaite exploiter au maximum la polyvalence de Flagg, capable d’orchestrer le jeu avec une maturité étonnante pour un joueur de 18 ans. « Flagg est sans doute le meilleur passeur parmi les joueurs majeurs de la rotation, donc la meilleure stratégie reste de lui mettre le ballon dans les mains », a expliqué un rapport d’ESPN.
Un rôle de créateur déjà envisagé pour le rookie
Les projections du média américain annoncent d’ailleurs une moyenne de 4,3 passes décisives par match cette saison, une base qui pourrait grimper si Flagg est réellement installé comme porteur de balle principal sur certaines phases offensives. En parallèle, son impact défensif et sa vision du jeu laissent penser qu’il sera rapidement plus qu’un simple complément à Kyrie Irving.
Ce rôle hybride, à mi-chemin entre ailier et meneur, correspond parfaitement à la tendance actuelle de la NBA : des joueurs capables de tout faire, de défendre plusieurs positions et d’initier l’attaque. À Dallas, on semble convaincu que Flagg représente ce futur. Sa capacité à lire les défenses et à créer pour les autres en fait déjà une option crédible pour diriger le jeu, même face à des vétérans aguerris.
Si les Mavericks prennent le risque de lui confier autant de responsabilités dès sa première saison, c’est aussi parce que le jeune joueur a démontré une solidité mentale rare. Son passage à Duke avait déjà révélé son sang-froid dans les grands moments, une qualité qui pourrait s’avérer précieuse dans une Conférence Ouest toujours plus compétitive.
Quelle que soit son évolution, une certitude se dégage déjà : Cooper Flagg ne sera jamais loin du ballon. Son potentiel, sa polyvalence et sa confiance pourraient rapidement le propulser parmi les visages de la nouvelle génération NBA. Pour Dallas, c’est bien plus qu’un pari sur l’avenir : c’est peut-être le début d’un règne.
