NBA – « S’il ne fait pas ça, ça ne sert à rien » : Wembanyama mis en garde avant la reprise !

Victor Wembanyama avec les Spurs
San Antonio Spurs (DR)

Par Rédaction | Sport

Il ne suffit pas d’être un phénomène pour marquer l’histoire de la NBA. Victor Wembanyama le sait mieux que quiconque à l’aube de sa troisième saison dans la ligue. Ses premiers exploits ont fait de lui une véritable attraction mondiale, mais la pression, elle, ne cesse de croître. Et cette année, plus que jamais, l’attente se porte autant sur ses épaules que sur les résultats de San Antonio.

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Depuis son arrivée, le jeune prodige français a redonné vie à une franchise en quête d’identité. Rookie de l’année 2024, meilleur contreur deux saisons de suite et All-Star dès sa deuxième année, Wembanyama a prouvé qu’il n’était pas un simple espoir. Avec 24,3 points, 11 rebonds et 3,8 contres de moyenne avant sa thrombose veineuse, il a déjà atteint un niveau que beaucoup ne connaissent jamais. Pourtant, certains observateurs, comme Frédéric Weis, estiment que le plus dur commence maintenant.

« C’est ça qui est incroyable. C’est un joueur déjà monstrueux, déjà dans les dix meilleurs de la NBA, et encore, je suis gentil. Pourtant, il a une marge de progression immense, notamment dans ses choix et dans l’évolution de son jeu. Et ça paraît complètement fou », confie l’ancien pivot, aujourd’hui consultant pour BeIn Sports (propos via Eurosport). À seulement 21 ans, Wembanyama doit encore apprendre à dompter son immense potentiel, tout en cherchant à rendre son équipe plus compétitive.

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Un alien toujours en quête d’équilibre

Si son talent est indiscutable, Victor Wembanyama n’en reste pas moins perfectible. Son coach comme ses proches le poussent à progresser sur ses prises de décision et la gestion du ballon. Les pertes de balle restent un axe de travail majeur. « Je l’attends sur ses prises de décisions. Il doit faire moins de turnovers, mieux choisir ses tirs et ne pas se contenter de rester derrière la ligne à trois points, même si c’est la tendance actuelle en NBA », explique encore Frédéric Weis, soulignant un besoin d’équilibre entre puissance intérieure et finesse extérieure.



Au-delà des statistiques et des gestes spectaculaires, c’est sur le plan collectif que Wembanyama est attendu. San Antonio sort de deux saisons frustrantes, terminées à la 14e puis 13e place à l’Ouest. Avec l’arrivée de De’Aaron Fox, le soutien du rookie de l’année Stephon Castle et les renforts de Dylan Harper et Luke Kornet (même Kelly Olynyk), la franchise texane dispose enfin d’une base solide. Le défi pour Wemby sera désormais de faire de ce groupe une véritable équipe capable de jouer les play-ins, voire mieux.

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Frédéric Weis le résume avec franchise : « Individuellement, on attend qu’il fasse une saison monstrueuse. Mais le plus important, c’est qu’il fasse progresser son équipe. Il faut qu’elle soit au minimum en play-in, parce qu’un alien qui ne fait pas gagner son équipe, ça ne sert à rien. » Derrière cette formule percutante se cache une vérité implacable : pour franchir le cap, Victor Wembanyama doit désormais conjuguer l’extraordinaire avec l’efficacité.

Cette saison pourrait bien marquer un tournant dans sa jeune carrière. Plus fort, plus mûr, entouré d’un effectif mieux construit, le Français a toutes les cartes en main pour transformer la promesse en domination. Et si la NBA l’a déjà classé parmi les prodiges, c’est maintenant qu’elle attend de lui un nouveau cap.

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