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Par Rédaction | Sport
Victor Wembanyama n’a pas seulement retrouvé les parquets, il a profondément transformé son jeu. Après une intersaison marquée par une intense préparation, le jeune phénomène français semble métamorphosé, affichant une puissance et une assurance inédites. Son retour tonitruant face à Dallas, ponctué de 40 points, n’a fait que confirmer ce que certains observateurs avaient pressenti : la NBA pourrait bien vivre sous le règne du Français dans les années à venir.
Loin des clichés d’un été tranquille, Wembanyama a profité de la coupure pour renforcer son corps et affiner son approche du jeu. Victime d’une thrombose veineuse la saison précédente, il a utilisé cette période pour progresser mentalement et physiquement. Il l’a d’ailleurs affirmé dès la reprise : « Je peux vous assurer que personne ne s’est entraîné comme moi cet été. C’est mon meilleur été jusqu’à présent. Les progrès sont incroyables, je me sens mieux, j’ai l’air plus fort, et la balance le confirme. Tout est au vert. »
Les observateurs, eux, ne s’y trompent pas. Après sa démonstration contre Dallas, les déclarations du Français ont pris une toute autre dimension. Ce n’était pas de l’arrogance, mais la simple expression d’une confiance légitime, fondée sur un travail titanesque. Un recruteur de la Conférence Ouest résumait d’ailleurs cette évolution avec admiration : « Il est clairement devenu plus costaud, plus agressif, il joue avec plus de puissance. Et s’il reste en bonne santé, il va prendre le contrôle total de cette ligue. »
Un Wembanyama plus fort, plus agressif et plus intérieur
Comme l’ont noté plusieurs scouts, la principale évolution de Wembanyama réside dans sa manière d’attaquer. Fini les séries de tirs à trois points : le Français a troqué la finesse pour la domination physique. La saison passée, seulement 40 % de ses tirs provenaient de la raquette ; durant la présaison, cette proportion a grimpé à 75 %. Il a également doublé son nombre de lancers francs par possession, un indicateur révélateur de son nouveau style, plus tranchant et orienté vers le contact.
Face aux Mavericks, cette mutation a éclaté au grand jour. Wembanyama n’a pris que deux tirs à trois points, son plus faible total depuis sa saison rookie, mais il a provoqué onze lancers francs et dominé ses défenseurs par la puissance. Le contraste est saisissant avec le joueur qu’il était encore un an plus tôt : plus mobile, plus sûr de lui, il impose désormais un rapport de force à chaque possession.
Un membre de l’organisation texane a même confié : « Il prend plaisir à jouer en mode ‘bully ball’. » Ce changement d’attitude traduit une volonté claire : celle d’imposer son physique autant que son talent. Une évolution qui pourrait redéfinir la façon dont la NBA appréhende le jeu d’un joueur de 2m24.
Cette transformation illustre le passage d’un prodige à une superstar en devenir. Wembanyama ne se contente plus d’impressionner par sa technique, il domine désormais par sa présence. Si cette tendance se confirme, la ligue n’aura d’autre choix que de s’adapter à lui, et non l’inverse. Le message est clair : Victor Wembanyama ne veut plus seulement être unique, il veut être imbattable.
