NBA – Les Mavericks déjà lynchés pour leur gestion du cas Cooper Flagg : « Une situation vouée à l’échec »

Cooper Flagg pour sa première avec les Mavericks
NBA (DR)

Par Rédaction | Sport

L’ouverture de la saison NBA 2025-2026 était très attendue, notamment du côté de Dallas, où les débuts de Cooper Flagg suscitaient une immense curiosité. Premier choix de la dernière Draft et déjà annoncé comme favori pour le titre de Rookie de l’année, le jeune prodige n’a pourtant pas brillé comme espéré. Utilisé à un poste inhabituel, il a connu une première compliquée qui a fait réagir plusieurs figures du basket américain.

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Pour son premier match en NBA, Flagg a été aligné comme meneur de jeu, une décision audacieuse prise par les Mavericks en raison de l’absence de Kyrie Irving, toujours convalescent après une blessure au genou. En 32 minutes de jeu, le rookie a signé un double-double (10 points, 10 rebonds), mais son rendement offensif a déçu : 4 tirs réussis sur 13 tentés, 3 pertes de balle et un différentiel de -29, le pire de l’équipe. Si quelques éclairs de talent ont confirmé son potentiel, la majorité de sa prestation a révélé un manque d’aisance évident dans ce rôle inhabituel.

C’est dans ce contexte que Charles Barkley, consultant sur Inside the NBA, a poussé un véritable coup de gueule contre le choix des Mavericks. « Ils font de [Flagg] le meneur principal, mec, il faut titulariser D’Angelo Russell jusqu’au retour de Kyrie », a lancé la légende de la NBA. Barkley a également estimé que le rookie n’avait tout simplement pas été mis dans de bonnes conditions pour réussir. « Ils n’ont même pas donné à Cooper Flagg une vraie chance de briller. On l’a placé dans une situation vouée à l’échec dès le départ », a-t-il ajouté avec insistance.

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Un rôle mal calibré qui freine son potentiel

L’analyse de Barkley a été partagée par Kenny Smith, son collègue et ancien meneur champion NBA avec Houston. Selon lui, le positionnement de Flagg doit évoluer rapidement : « Je préférerais qu’il soit celui qui termine les actions, pas celui qui les démarre. Il doit couper vers le panier, aller au rebond offensif, pas attirer dix regards sur lui dès qu’il touche la balle », a expliqué Smith, insistant sur la nécessité de le replacer dans un rôle plus naturel.



Le débat sur l’utilisation de Cooper Flagg met en lumière un dilemme récurrent pour les franchises : faut-il laisser un jeune talent apprendre dans la douleur ou l’installer dans un cadre plus favorable à son développement ? Dans le cas du rookie des Mavericks, la deuxième option semble s’imposer, tant ses qualités d’attaquant polyvalent et de rebondeur restent sous-exploitées lorsqu’il doit mener le jeu.

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Le parallèle avec Giannis Antetokounmpo, que Jason Kidd avait brièvement testé à la mène à Milwaukee, a été évoqué. Flagg partage avec le Grec une certaine polyvalence, mais aussi le besoin de progresser dans la lecture du jeu avant d’endosser de telles responsabilités. Son adaptation dépendra surtout de la manière dont l’organisation gérera cette transition entre expérimentation et confort de jeu.

À seulement 19 ans, le jeune ailier conserve une marge de progression immense, mais la gestion de ses premières semaines en NBA pourrait conditionner le reste de sa saison. Si Dallas parvient à trouver le juste équilibre entre patience et exigence, Cooper Flagg pourrait encore justifier tout le battage médiatique autour de lui. En revanche, s’il continue d’être utilisé hors de position, sa montée en puissance pourrait bien se transformer en apprentissage douloureux.

Conférence Ouest Dallas Mavericks NBA 24/24