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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
À 46 ans, Léa Salamé reste une figure majeure du paysage médiatique français. La compagne de Raphaël Glucksmann a construit sa carrière sur le franc-parler et la lucidité, qualités qui lui valent autant d’admiration que de discussions animées. Star de France Télévisions, elle continue d’interroger et d’étonner par sa franchise et son audace… même sur des sujets parfois tabou.
Des sujets interdits ou des tabous ? Très peu pour Léa Salamé. Dans des confidences pour « Paris Match » il y a quelques mois, la journaliste est par exemple revenue sur son rapport à son corps et à la perception qu’elle en avait adolescente. La quadragénaire expliquait ainsi avoir dû composer avec des standards de beauté auxquels elle ne correspondait pas :
« J’ai eu des complexes physiques car on était dans le monde des Ken et Barbie et je n’étais pas Barbie. »
C’est ensuite qu’elle aborde un sujet plus intime, sa sexualité, qu’elle assume pleinement – et considère même comme une partie essentielle de son identité !
« J’aime parler de sexe. J’ai un rapport naturel à la sexualité et à mon corps. Je pense même que ce rapport-là nous définit. Qu’est-ce qu’il y a de plus important que Dieu et le sexe ? »
Cette honnêteté s’inscrit dans sa démarche générale : parler avec franchise de tout ce qui la touche, qu’il s’agisse de politique, de société ou de sujets plus personnels. Son style direct et son audace font d’elle une journaliste à la fois respectée et suivie par un large public, même si, évidemment, la native de Beyrouth a ses détracteurs.
Au fil des années, Léa Salamé a quoiqu’il en soit su imposer sa voix et sa personnalité dans un univers médiatique souvent marqué par la retenue. Sa capacité à évoquer des sujets intimes sans tabou, avec humour et intelligence, contribue à sa singularité et à sa popularité durable. Et France Télévisions souhaite évidemment que cela dure !
