Par Rédaction | Sport
Les débuts de saison de Victor Wembanyama ne laissent personne indifférent. Entre ses performances dominantes et sa montée en puissance fulgurante, le jeune intérieur des Spurs attire les projecteurs de toute la NBA. Et pour certains observateurs, l’exercice 2025-26 pourrait marquer le début d’une ère nouvelle à San Antonio.
L’ancien All-Star Gilbert Arenas, désormais consultant, a d’ailleurs tenu à souligner l’état d’esprit du Français. Sur son podcast The Arena, il a évoqué une saison placée sous le signe de la revanche pour Wembanyama, déterminé à faire oublier les difficultés de sa première année. À 21 ans, le prodige semble désormais prêt à s’imposer comme l’un des visages de la ligue.
Lors de son analyse, Arenas n’a pas mâché ses mots pour rappeler à quel point Wembanyama a progressé. « La façon dont Embiid et les anciens l’ont fait paraître lors de sa saison rookie… C’est l’heure de la revanche », a-t-il déclaré. « Tous ceux qui se disent défenseurs d’élite, qu’est-ce qui se passe ? Premier match contre un gars classé top 5 défensivement, 40 points, 15 rebonds… qu’est-ce qui se passe ? »
Une montée en puissance irrésistible du jeune Français
Les propos d’Arenas traduisent une évidence : Wembanyama est devenu le centre de gravité du système mis en place par Mitch Johnson. L’entraîneur des Spurs a désormais bâti ses schémas offensifs autour du jeune pivot, qui répond par une régularité impressionnante. Sa domination des deux côtés du terrain redonne espoir à une franchise en pleine reconstruction.
Son influence dépasse les chiffres. Capable d’écarter le jeu, de protéger le cercle et de créer pour ses coéquipiers, Wembanyama incarne un nouveau prototype de superstar. Rashad McCants, autre voix du plateau d’Arenas, a d’ailleurs salué cette transformation : selon lui, les Spurs ressemblent désormais à une équipe capable de viser haut, voire d’approcher un profil de prétendant au titre.
Certes, l’effectif reste jeune, mais le talent y est indéniable. Wembanyama forme avec ses partenaires un noyau prometteur, combinant explosivité, longueur et intelligence de jeu. Cette alchimie nouvelle se traduit déjà par un collectif plus discipliné, capable de rivaliser avec les meilleures formations de la conférence Ouest.
En seulement deux saisons, le Français est passé du statut d’espoir à celui de leader naturel. Si la tendance se confirme pour la troisième, la saison 2025-26 pourrait marquer son entrée définitive dans la cour des très grands. Et pour reprendre les mots de Gilbert Arenas, Victor Wembanyama semble bel et bien prêt à faire payer tous ceux qui l’ont sous-estimé.
