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Par Rédaction | Sport
Victor Wembanyama ne se contente plus d’impressionner : il réécrit littéralement les lois du basket. Trois rencontres ont suffi au prodige français pour affoler les statistiques défensives de la ligue, au point de réaliser une prouesse tout simplement inédite. En ce début de saison 2025-26, le pivot des Spurs a bloqué plus de tirs que 27 franchises NBA à lui seul. Un chiffre presque irréel qui confirme l’ampleur de sa domination.
Avec déjà 18 contres en trois matchs (avant donc celui contre les Raptors), Wembanyama n’est devancé que par cinq équipes dans toute la ligue : Détroit (26), San Antonio (24), Memphis (20), Boston (19) et les Clippers (19). Le reste ? Tous derrière un seul homme. Ce niveau d’activité défensive dépasse l’entendement, d’autant plus qu’il n’a joué qu’une centaine de minutes au total. Dans ce laps de temps, il affiche une moyenne de 33,3 points, 13,3 rebonds, 1,7 interception et 6 contres par rencontre, tout en shootant à 56,9 % au tir et 36,4 % à trois points.
Sa performance la plus spectaculaire reste celle livrée contre les Pelicans, où il a cumulé 29 points et 9 contres dans une victoire éclatante. Quelques jours plus tard, face aux Nets, il en a ajouté 6 autres, tout en modifiant près d’une douzaine de tirs supplémentaires. Chaque passage dans la raquette des Spurs s’apparente aujourd’hui à une zone interdite, tant Wembanyama dicte les règles à l’intérieur.
Une domination qui déroute même les analystes
À ce stade, le Français ne se contente plus de protéger le cercle : il le possède. Les meneurs s’arrêtent avant d’entrer dans la peinture, les intérieurs hésitent à rouler vers le panier, et les finisseurs les plus téméraires commencent à douter. « Il change littéralement la géométrie du jeu », a expliqué un observateur proche des Spurs, soulignant à quel point son envergure de plus de 2,40 mètres et ses réflexes transforment chaque possession adverse en défi tactique inédit.
Les chiffres bruts ne suffisent d’ailleurs plus à mesurer son impact. Alors que les Pistons, premiers au classement des contres collectifs, ont joué plus de 720 minutes, Wembanyama n’en a disputé qu’à peine une centaine pour quasiment les égaler. Cela en dit long sur sa domination.
Et ce n’est pas seulement son influence défensive qui attire les regards. Offensivement, le jeune Français affiche une maturité stupéfiante : il combine jeu au poste, adresse extérieure et mobilité fluide avec la sérénité d’un vétéran. Ce mélange d’efficacité et de régularité le place désormais parmi les favoris non seulement pour le titre de Défenseur de l’Année, mais aussi pour celui de MVP, tant il semble dominer sur les deux plans du jeu.
Les Spurs, toujours privés de De’Aaron Fox, n’en demeurent pas moins invaincus à 4-0 désormais après la victoire sur les Raptors, prouvant qu’ils avancent bien plus vite que prévu dans leur reconstruction. Et si les blessures l’avaient empêché de décrocher le DPOY la saison dernière, cette année ne devrait laisser place à aucun doute : Wembanyama est le candidat incontesté.
